La " Tragedy of the Commons" ou en français "Tragédie des biens communs" est un concept d’économistes née des travaux de Garrett Hardin qui dit en gros que , l'intérêt rationnel de chaque individus vis a vis d'un biens communs librement accessible et qui n’appartiennent a personne est de l'exploiter avant les autres et donc que la surexploitation ou même l'épuisement des biens communs est un mécanisme purement rationnel au niveau individuel même si destructeur au niveau collectif. La conclusion en est dans ce cas que l'intérêt collectif n'est pas la somme des intérêts individuels.
Par exemple, des villageois qui se partagent un champ de pâture sont incités à le surexploiter : chacun a intérêt à y faire paître le plus grand nombre possible de ses vaches, puisque le champ ne lui appartient pas, et que le coût lié à son usure est partagé avec tous les autres éleveurs.
paturage sur les hauts plateaux ethiopiens 1999 |
En 2009, Elinor Ostrom a reçu le prix Nobel d'économie pour avoir montrer qu'une troisième voie existait depuis longtemps et presque partout dans le monde. De multiples collectivités ont trouve des systèmes autres, des arrangements institutionnels pour gérer - de manière économiquement optimale - des biens commun. Elle a également souligné que, malgré de nombreux succès, les hommes sont également responsables d'un nombre important d'effondrements environnementaux. Son travail actuel met en avant le caractère multifactoriel des interactions entre les hommes et les écosystèmes et le fait qu'il n'y pas de solution unique capable de résoudre tous les problèmes que pose la gestion commune de ces écosystèmes.
NB: C'est un peu par le raisonnement de Garrett Hardin que les économistes, face au réchauffement climatique, c.a.d face au problème de l'épuisement d'une ressource (la capacité de la biosphère a absorber le Co2) proposer comme solution de donner un prix au Co2.
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