lundi 10 septembre 2012

Décroissance ≠ ascétisme



«Ceux qui plaident pour une consommation moins matérialiste sont souvent présentés comme des ascètes puritains qui cherchent à donner une orientation plus spirituelle aux besoins et aux plaisirs. Mais cette vision est à différents égards trompeuse. On pourrait dire que la consommation moderne ne s'intéresse pas suffisamment aux plaisirs de la chair, n'est pas assez concernée par l'expérience sensorielle, est trop obsédée par toute une série de produits qui filtrent les gratifications sensorielles et érotiques et nous en éloignent. Une bonne partie des biens qui sont considérés comme essentiels pour un niveau de vie élevé sont plus anesthésiants que favorables à l'expérience sensuelle, plus avares que généreux en matière de convivialité, de relations de bon voisinage, de vie non stressée, de silence, d'odeur et de beauté... Une consommation écologique n'impliquerait ni une réduction du niveau de vie, ni une conversion de masse vers l'extra-mondanité, mais bien plutôt une conception différente du niveau de vie lui-même»
Kate Soper, Ecologie, nature et responsabilité. Revue du MAUSS n° 17 premier semestre 2001, p. 85

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Boujour,

Nous sommes dans une societe de con(sommateurs),vouloir le contraire fait de nous des anti-systeme,alors que nous aimons simplement les elements ,l'eau, la terre,l'air et par la force des choses nos voisins et voisines....et plus si ils pensent comme nous.Aujourd'hui se prepare un nouveau conflit militaire au non de cette societe de consommation pour le soi-disant bien du monde ....pas pour mon monde qui habite en moi.

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