J'ai fait six allée-retour en avion cette année. Si l'on considère qu'un trajet long courrier en avion représente déjà le maximum des émissions de co2 que l'on devrait avoir le droit d'émettre en un an, pour compenser, je vais aller vivre les douze prochaines années dans une yourte en Mongolie intérieure.
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mercredi 12 décembre 2007
samedi 8 décembre 2007
Dimitri Orlov
Dimitri Orlov est un ingénieur américain d'origine russe qui s'est fait connaître par son livre : "Reinventing Collapse:The Soviet Example and American Prospects" et par différents articles sur le web ou il traite de l'effondrement de l'URSS (dont il fut lui-même témoin) et du futur effondrement des US du en particulier selon lui au pic pétrolier. Au delà des comparaisons qu'il fait qui sont souvent pertinentes et acerbes, c'est son humour noir qui en fait un commentateur redoutable de l'"effondrement" de la société américaine.
Le mieux, pour conserver toute la force de son humour est de le lire en anglais : sur son blog www.cluborlov.blogspot.com. Par exemple :
- The five stages of collapse
- Closing the 'Collapse Gap': the USSR was better prepared for collapse than the US
- Social collapse best practices
- ou sur son blog : www.cluborlov.blogspot.com
Sinon, il y a aussi des traductions ici : http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/les_meilleures_pratiques_de_l_effondrement_social.html
Un petit extrait pour le plaisir :
Je pense que je préfère rester un simple touriste, parce que j'ai appris par l'expérience — heureusement, l'expérience d'autres gens — qu'être prévisionniste en effondrement de superpuissance n'est pas un bon choix de carrière. J'ai appris cela en observant ce qui est arrivé aux gens qui ont réussi à prévoir l'effondrement de l'Union soviétique. Savez-vous qui est Andreï Amalrik ? Vous voyez, c'est exactement ce que je veux dire. Il a prédit avec succès l'effondrement de l'Union soviétique. Il ne s'était trompé que d'une demi décennie. Cela a été une autre leçon précieuse pour moi, c'est pourquoi je ne donnerai pas la date exacte à laquelle les États-Unis deviendront les ex-États-Unis. Mais même si quelqu'un pouvait chorégraphier l'ensemble de l'événement, cela ne produirait guère de carrière, parce qu'une fois que tout commence à tomber en morceaux, les gens ont des choses bien plus importantes à s'occuper que de s'émerveiller des formidables capacités prédictives d'une quelconque Cassandre.
lundi 3 décembre 2007
Au supermarché du coin
Quand on va dans son supermarché du coin et qu'on tombe nez a nez avec ça, il n'y a pas besoin d'être devin pour se rendre compte qu'il ne faudra pas beaucoup d'années pour qu'il n'y ait plus grand chose de vivant dans les mers (d'ici 2050 selon cet article le monde). Il y a de quoi flipper.
NB : A la question de savoir pourquoi ce serait pire qu'autre chose de manger de la viande de carnivore , la réponse est assez simple : a moins de placer le zombie tout en haut de la chaîne alimentaire, plus on remonte et plus la pression sur les ressources est démultipliée : c'est pas une question de morale mais de pure logique. Si on était tous végétariens il n'y aurait aucun problème pour nourrir les sept milliard d'entre nous.
dimanche 2 décembre 2007
Genuine Progress indicator
Quand on dit croissance économique on parle de croissance du PIB (à ce propos, ça peut faire du bien à tout le monde d'aller voir la page wikipedia sur le PIB pour savoir un peu mieux de quoi on parle). Et le problème c'est que justement si on prend un exemple, "passer d'un bâtiment pourri a un bâtiment isolé" ça peut normalement se faire de différentes manières, si on paye une société pour le faire, c'est bon pour la croissance, si on prends un congé sans solde et qu'on le fais soi-même, ça diminue la croissance.
En fait, la notion de "création de richesse" sous entendue "augmentation du PIB", a perdu sa pertinence dans les pays développés ! Ce n'est qu'une comptabilité aveugle (ne compte pas le patrimoine, ne compte pas le temps de repos, ne compte la consommation de ressources qu'en fonction du travail que représente l'extraction, ne provisionne pas les conséquences futures de nos actions présentes, ne compte pas les inégalités, favorise toujours le court terme, surévalue les biens de représentation social, sous-évalue les biens immatériels, la connaissance, la culture...etc...etc)
Il y a tellement de faille dans ce système, on a tellement l'illusion de s'enrichir alors que réellement on s'appauvrit que remettre en cause la "croissance" doit être au centre du débat politique. D'où l'intérêt d'indicateurs comme le Genuine Progress Indicator. A noter que dans les pays en développement, le Genuine Progress Indicator et le PIB sont encore en phase, le débat n'est donc pas le même.
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