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mercredi 4 septembre 2013

greenwashing

Shanghai, photo d’éolienne sur les transformateurs électrique.
Dans la famille green-washing voici le père : dans un pays ou l'on carbure a 80 % au charbon, ça n’empêche pas de coller des poster d’éoliennes et de vertes prairies sur les transformateur électrique.

jeudi 13 décembre 2012

Solution : Fermes verticales

Un épisode de Ecopolis, un documentaire de Discovery Channel traitant des fermes verticales. Comme tout bon documentaire "cornucopien", les fermes verticales sont présentées comme la SOLUTION et sans en aborder les éventuels problèmes ou limitations.

Quel problème est-ce que ça résout ? le problème du transport ? de la disponibilité des terre ?

N’étant pas agronome, je ne peux avoir un vrai avis sur les possibilités  réelles de cette idée mais intuitivement on peut imaginer que c'est une solution qui ne fait que répondre au problème de disponibilité des terre en augmentant le besoins en énergie de l'agriculture. La disponibilité des terres  n'est un problème que si l'on souhaite continuer l'étalement urbain dans un contexte de marché foncier tendu. Ou c'est un problème si l'on est a Singapour.  De fait, c'est le lieu ou sont effectuées ces recherches.




dimanche 18 novembre 2012

Prix Pinocchio 2012



Le prix 2012 du greenwashing décernés par les amis de la terre aux entreprises françaises qui font l'inverse de ce qu'elles disent et qui disent l'inverse de ce qu'elles font. Je le recopie ici pour une question de google bombing : 


Catégorie "Plus vert sur vert" 
  1. Lesieur (38 % des votes pour sa campagne "Aidons l’Afrique : une bouteille d’huile Lesieur achetée, une bouteille envoyée" tout en etant en meme temps l’un des plus importants producteur et promoteur de l’industrie des agrocarburants )
  2. Auchan (36,3 % )
  3. Urbaser (25,7 %)
Catégorie "Une pour tous, tout pour moi!
  1. Bolera Minera (35 %des votes, pour ce groupes filliale de Bolloré et Eramet pour ses mines de lithium en Argentine dans une région où vivent 33 communautés indigènes)
  2. Alteo/rio Tinto (34 %)
  3. Vinci (31 %)
Catégorie "Mains sales, poches pleines"
  1. Areva (45 % pour continuer a Refuser de reconnaître sa responsabilité dans la dégradation des conditions de vie des populations vivant à proximité de ses mines d’uranium en Afrique)
  2. BNP Paribas (32 %)
  3. Perenco (23 %)

mercredi 24 octobre 2012

La bulle du gaz de schiste sur le point d’éclater ?

Voici un résumé rapide d'une enquête du New-York Times. (on ne pourra pas dire que ces informations proviennent d'un obscure blog spécialisé.)



Pour résumer en quelque mots  l'article intitulé  "Après le boom du gaz naturel" :

L'industrie du gaz de schiste a, depuis 2008, investit des sommes considérables. Il est d'ailleurs cocasse de lire un expert affirmer que le gaz de schiste a bénéficié à l’économie américaine à hauteur de 100 milliard de $ alors que quelque lignes plus loin, on apprend que les compagnies gazières sont obligées de dépenser 126 milliards chaque année pour maintenir le flot. Cherchez l'erreur ! Cette manne a cependant profité aux propriétaires de terrain, à l'économie locale et surtout à certains tycoon des énergies fossiles. Les prix du gaz sur le marché nord américain ayant maintenant baissés,  l'industrie n'est globalement plus rentable. Tout cet argent était pompé via Wall Street et des montages financiers complexes pour attirer des investisseurs avides de profits rapides et des sommes faramineuses ont affluées  Les premiers entrants se rendent maintenant compte que la profitabilité n'est pas au rendez vous et essayent de revendre à de nouveaux investisseurs ... 

Est ce qu'on ne vient pas de décrire une bulle spéculative sur le point d'exploser ?

Pour résumer l'exploitation des gaz  de schiste est

  • une aberration en matière de gaz à effet de serre (les fuites de gaz risque d'annuler complètement le fait que le gaz est un peu moins émissif que le charbon). 
  • une potentielle catastrophe sanitaire à cause des produits utilisés pour fracturer la roche, 
  • un risque écologique majeur si les forages sont mal réalisés et contaminent les nappes phréatiques.
  • une solution énergétique très temporaire puisque les ressources réellement extractibles sont probablement largement surestimées.
  • une incohérence technique puisque cette industrie nécessite tellement de capital et de ressources que c'est un peu comme si on fabriquait du gaz à partir d'autres ressources elles-même limitées. 
et maintenant on peut dire que c'est aussi une stupidité qui risque de faire à nouveau crasher l’économie. Tout ça n’empêche pas un grand nombre de gens en France de pousser petit à petit leur pions pour faire la même chose en France.

lundi 22 octobre 2012

Quel est le mobile ?

Dans cet article, on a la réponse à deux questions qui se posaient récemment : 
La deuxième question est en partie la réponse à la première : une grosse part du pétrole produit au US n'est pas intégrée au marché mondial (en partie pour des raison politique et en partie pour des raison d'infrastructures : le WTI Crude Oil est produit à l’intérieur des terres au US et il est difficile de l'acheminer aux terminaux pétroliers, d'ou son prix plus bas). Clamer que les US seront bientôt énergétiquement indépendant permet au compagnies pétrolière et gazière de pousser à la libéralisation du marchés et à la construction des infrastructures qui leur permettrait de vendre leur production au prix mondial, c'est a dire au prix fort.



Les industrie pétrolière et gazière utilisent un message trompeur d'indépendance énergétique pour pousser les exportations américaines
par Kurt Cobb

Avec le prix de l’essence atteignant récemment 4 $ le gallon, les plans annoncés la semaine dernière par le géant pétrolier international BP, qu'ils exporterait du pétrole brut produit aux États-Unis devraient faire hurler les Américains. Pour qu'un tel plan soit une bonne politique énergétique - plutôt que simplement rentable pour l'industrie du pétrole - les États-Unis devraient d'abord produire suffisamment de pétrole pour répondre à ses propres besoins. Mais le pays est loin de produire cette quantité. Néanmoins, la campagne trompeuse que mène l'industrie pétrolière visant à faire croire au public et aux décideurs politiques que les États-Unis sont sur le point d'atteindre l'indépendance énergétique semble réussir - une tentative qui n'est en fait qu'un écran de fumée pour pouvoir vendre le pétrole et le gaz naturel du pays au plus offrant .

Jusqu'à présent cette année, les États-Unis ont produit 6,2 millions de barils par jour (mbj) de pétrole brut ainsi que des condensâts (ce qui est la définition du pétrole), chiffre à mettre en rapport à la consommation quotidienne nette qui est de 13,6 mbj de produits pétroliers finis. Le pays est loin d'être libéré des importations de pétrole, et comme je vais l'expliquer plus loin, il n'y a pas de perspective réaliste du fait que nous puissions jamais produire assez de pétrole dans le pays pour satisfaire nos besoins au niveau actuel de la consommation.

C'est pourquoi à ce jour, à l'exception d'expéditions mineures et sporadiques vers quelques pays ainsi que quelque petites livraisons régulières traversant la frontière canadienne, le gouvernement américain n'a permis aucun autre export de pétrole brut domestique. La demande de BP est présumée être une tentative pour amener le pétrole produit dans le Dakota du Nord vers les raffineries du Canada sur la côte Est. Le pétrole produit dans le Dakota du Nord se négocie avec un rabais de 20 $ par rapport au pétrole actuellement importés d'Europe par les raffineries canadiennes.

Les analystes estiment que BP peut expédier au Canada le pétrole du Dakota du Nord par train ou par d'autres moyens et battre ainsi le prix européen. Toutes choses étant égales par ailleurs cela aurait tendance à faire monter le prix du pétrole brut aux États-Unis. L'ironie, bien sûr, est que le Canada exporte une grande partie de sa production de pétrole brut vers les États-Unis, ce qui en fait le plus important fournisseur américain de pétrole importé. Néanmoins, les différences de qualité du pétrole et de l'infrastructure de transport semblent favoriser ce que BP propose.

Le plus préoccupant peut-être pour les consommateurs américains est une demande de licence d'exportation d'une entreprise de négoce suisse, Vitol, qui voudrait obtenir la capacité à exporter du pétrole brut US partout dans le monde, où elle pourrait obtenir un bon prix pour cela. Si cette demande est acceptée, c'est saison ouverte sur l'approvisionnement en pétrole brut intérieur américains.

Pour être clair, le prix du pétrole aux Etats-Unis est déjà basé sur les prix mondiaux. C'est parce que le pétrole peut être livré avec la flotte mondiale de pétrolier à l'endroit où le prix est le plus élevé. Cela tend à égaliser les prix à travers le monde une fois que les frais de transport sont inclus. Mais, parce que l'infrastructure à l'intérieur des États-Unis est insuffisante pour déplacer le pétrole à bon marché vers les ports pétroliers, le prix du pétrole se négocie dans ce cas à un prix inférieur aux prix mondiaux. Donc, chaque fois que les sociétés ou entreprises commerciales croient qu'elles peuvent réduire les coûts de transport, tels que ceux du Dakota du Nord qui n'a pas de littoral, elles vont essayer de transporter le pétrole qui est sous-évalué vers des marchés plus rentables.

Le gaz naturel est une autre affaire. Il n'y a pas encore de système mondial intégré d'acheminement du gaz naturel où le prix est le plus élevé. En Amérique du Nord, le gaz naturel est essentiellement un produit régional. Il peut être déplacé par gazoduc entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, mais ça s'arrête la. Pour cette raison, la surabondance de gaz naturel causé par le sur-forage des nouveau dépôts de gaz de schiste disponibles a fait baisser les prix de façon spectaculaire, passant de 13 $ par millier de pieds cubes (mpc) à la mi-2008 à un peu plus de 3 $ par mcf aujourd'hui.

La surabondance a fait dire que les États-Unis vont bientôt produire la totalité de leur gaz naturel. Dans la pratique, cela ne fonctionne pas de cette façon. Avec de soi-disant vastes réserves de gaz naturel maintenant sous leurs pieds, les Américains ont du importer 14,2 pour cent de leur gaz naturel, en 2011, la quasi-totalité de celui-ci à partir du Canada, selon la US Energy Information Administration (EIA), l'agence statistique de l'US Département of l'énergie. A titre de comparaison, les importations annuelles de gaz naturel aux États-Unis de 1990 à 2010 étaient en moyenne de 16,8 pour cent de la consommation américaine totale. Progrès, certes, mais pas exactement indépendance énergétique.

L'EIA prévoit, cependant, que la production nationale américaine de gaz naturel va augmenter suffisamment pour que les États-Unis puisse devenir un exportateur net de gaz naturel d'ici 2022. Pourtant, certains analystes ont émis des doutes sur ces prévisions. En fait, les allégations disant que les États-Unis en ont pour 100 ans de gaz naturel ont été largement réfutée. Tout d'abord, cette allégation était fondée sur les ressources estimées. Comme je suis obligé de le rappeler aux gens encore et encore, les ressources sont ce que l'on pense être dans la croûte terrestre basée sur des preuves partielle dans le meilleur des cas. Les réserves, d'autre part, sont ce que le forage a montré qui peut être produit en utilisant la technologie existante à prix courants à partir des champs connus. Les réserves prouvées et probables de gaz naturel américain totalisent seulement 22 ans d'approvisionnement au rythme actuel de consommation.

lundi 21 mai 2012

Gaz de schiste, info ou intox ?

On entend de plus en plus dire que le boom du gaz de schiste au USA contredit le pic pétrolier ou du moins l’idée que la contrainte énergétique s'accentue. Voici ma contribution au débat : la traduction d'un petit article sur le sujet qui démolit ce mythe.  Article original ici


L'histoire officielle du gaz de schiste se résume à quelque chose comme ceci : les dernières percées technologiques par les multinationale de l’énergie des États-Unis ont permis d'exploiter une source d’energie propre et abondante et respectueuse de l'environnement, mais jusque-là inaccessibles, le gaz naturel. Cela a permis aux États-Unis de devenir le leader mondial dans la production de gaz naturel, dépassant la Russie, et sur le point de mettre fin au monopole du gaz russe en Europe. En outre, ce nouveau gaz de schiste se trouve dans de nombreuses parties du monde, et, en temps opportun, permettront à la majorité des pays du monde d’obtenir l'indépendance par rapport aux producteurs de gaz traditionnels. Par conséquent, la capacité de ces pays avec les plus grande réserves de gaz naturel - la Russie et l'Iran - à maîtriser le marché du gaz naturel sera réduite, ainsi que leur influence géopolitique globale. 

Si tel était le cas, alors nous devrions nous attendre a ce que le Kremlin, ainsi que Gazprom, tremblent dans leurs bottes. Mais tremblent-ils? Voici ce que le président de Gazprom, Alexeï Miller, a récemment déclaré à Süddeutsche Zeitung: "Le gaz de schiste est une campagne mondiale de publique relation bien organisée. Il y en a beaucoup du genre : le refroidissement de la planète, les biocarburants. " Il a de plus souligné que la technologie de production de gaz de schiste est vieille de nombreuses décennies, et a suggéré que les États-Unis se tourne vers elle en désespoir de cause. Il l’a rejeté comme une alternative énergétique viable pour l'Europe. Est-ce juste l'autre cote de la propagande, ou est-ce que Miller pourrait être tout simplement en train de dire l’evidence ? Nous allons explorer cette hypothèse. 

samedi 7 janvier 2012

Solar City Tower

Ayant eu le privilege de visiter l'exposition universelle de Shanghai 2010, je pensais avoir deja vu du beau, du bon green washing. Je vois qu'il y a une chance que Rio 2016 batte des records.

Solar City Tower with ‘urban waterfall’ proposed for 2016 Rio Olympics

vendredi 16 décembre 2011

Eco-truc, bio-gadget et green-machin

Sur Gizmo, un site référence en matière de design, innovations et gadgets en tous genres, on trouve des bonnes idées comme ça :
The Eco Fire Pot Stove is designed to allow women in developing nations to cook using relatively clean-burning fuel, instead of toxic smoke-producing wood or kerosene
ou ça :
Loowatt creates energy and fertilizer from human waste
mais elles côtoient d'autres truc comme ça qui ne font pas vraiment avancer le Schmilblick :

compostable bikini
souvent une couche d'éco ajoutée à un produit dont on a pas particulièrement besoin :
soft rocker
parfois complètement greenwashing :

biodegradable golf balls, made from waste lobster shells
ou qui se réduisent parfois littéralement à un peu de peinture verte :

Compostable sneakers make a dirty fashion statement
parfois complètement hors de propos sur les ordres de grandeur

The latest hybrid coming out of Japan: a Seiko clock?
souvent fait par des "designer" qui n'ont visiblement rien compris au problème :

Lunar Cubit: pyramids for the renewable energy age

L'Eco design c'est bien mais je ne peu pas m'empêcher de penser que sans changement de mode de production, on a généralement : Ecodesign + Marketing = Greenwashing

vendredi 18 novembre 2011

Prix Pinocchio

Les prix 2010 du greenwashing décernés par les amis de la terre aux entreprises françaises qui font l'inverse de ce qu'elles disent et qui disent l'inverse de ce qu'elles font. Je le recopie ici pour une question de google bombing.

Prix Pinocchio "Plus vert que vert"
  1. Vinci prend soin de nos agriculteurs...en construisant un aéroport sur leurs terres !
  2. Quand Veolia Eau navigue en eaux troubles
  3. Avec l'Observatoire du Hors-Média, toujours plus de papier pour protéger votre environnement ! 
Prix Pinocchio "Une pour tous, tout pour moi !"
  1. Tereos nourrit nos voitures... et affame le Mozambique. 
  2. Avec Sime Darby, vous reprendrez bien un peu d'huile de palme? 
  3. Bluecar de Bolloré : un choix pas si « éthique » que ça ! 
Prix Pinocchio "Mains sales, poches pleines"
  1. Quand la Société Générale finance les futurs Fukushima. 
  2. Perenco finance une exposition sur les Mayas à Paris... et les militaires au Guatemala. 
  3. Toreador, prends garde à toi ! 

Un bon résumé ici

samedi 14 mai 2011

Mur végétal

Sur le même thème que le post précèdent, effectuons une petite comparaison entre une solution High-tech le mur végétalisé sur treille métallique avec système d'irrigation goutte a goutte et une solution Low tech, le lierre .


  • Avec la solution mur végétalisé, il est plus facile d'expliquer que le maître d'ouvrage est éco-responsable  quel qu'en soit la définition du terme alors qu'avec la solution lierre, il va falloir trouver d'autres idées pour faire de la pédagogie et c'est fatiguant.
  • Avec la solution mur végétal, votre interlocuteur est prêt à vous accorder le fait que vous avez des compétences techniques assez incroyables pour réussir a faire pousser de l'herbe sur les murs, dans le second cas il va vous dire "ça me rappel chez ma grand mère".
  • Avec la solution mur végétal vous avez passé trois jours à dessiner les détails de la chose, avec la solution lierre, vous êtes resté lire un bon bouquin à une terrasse de café et ça c'est pas bon pour la croissance.
  • Avec la solution mur végétal vous pouvez écrire un paragraphe entier dans le dossier HQE avec la solution lierre, vous arrivez à peine à caser une phrase.
  • Avec la solution mur végétal, vous avez fait Oeuvre de création avec le lierre pas trop.
  • Avec la solution mur végétal, vous aidez à la création d'une filière "spécialiste en entretien de mur végétal" dans le lycée technique du coin, alors qu'avec l'option lierre, rien du tout, c'est le moyen-âge.


Tout plaide donc pour le mur végétalisé sur treille métallique avec système d'irrigation goutte a goutte !!

vendredi 13 mai 2011

Green house

Les architectes ont souvent une tendance à comprendre les choses de manière littérale. Ils ont déjà reussi à interpréter "déconstructivisme" en "on construit a l'envers" et "concept philosophique" en "j'ai une idée de forme". Ça fait parfois la force de leur compétences de plasticiens mais dans la majorité des cas, ça démontre surtout formalisme et discours creux (je suis bien placé pour le savoir). Ainsi, maintenant une "green house", c'est une maison sur laquelle on fait pousser de la moumoute verte.


lundi 4 avril 2011

Photovoltaique en facade ?

Je suis tombé sur cet ensemble de logements en construction l'autre jour par hasard. Je ne connais rien au projet ni a l'architecte mais vu comme ça, je ne peux m'empêcher de faire quelques commentaires :

  • Ne serait-il pas plus productif d'avoir de grandes fenêtres et de profiter de manière passive des apports solaires en lumière et chaleur ?
  • Est ce que la production électrique future de ces panneaux solaires, posés verticalement a l'ombre des arbres de la rue, est vraiment pertinente ?
  • Ces panneaux photovoltaïque ne sont-ils pas la juste pour la déco ?
  • N'est-il pas dommage qu'il n'y ait pas de balcons sur les derniers étages alors que tous les bâtiments voisins, qui ne datent pas d'aujourd'hui, en offrent généreusement ?
  • l'archi n'a-t-il pas supprimé les balcons dans le seul but de donner une forme plus "hype" au bâtiment?
  • Ce bâtiment n'est-il pas qu'une grosse opération de green-washing ?


jeudi 10 septembre 2009

Arcologies

On voit de plus en plus dans les magazines ou sur les sites d'archi des trucs du genre île artificielle avec une mégastructure éco-machin de 2000m de haut bardés de PV avec surtout beaucoup de jardins suspendus pour faire green...

C’est exactement la fuite en avant dont parle Tainter. Fabriquons des projets :
  • hyper complexes, 
  • qui sont sensés résoudre des problèmes 
  • mais qui en définitive n'apportent pas d'avantages réel en terme de qualité de vie
  • dont le coût démesuré et toutes les externalités ne sont pas prise en compte !!!
  • qui rendent la société plus fragile au moindre choc ou catastrophe
  • qui résonnent comme "progrès" dans la tête des élites qui croient jouer a Simcity
  • mais qui en fait sont inconsciemment des arches de Noë
Crystal Island Project

Lilypad floating city concept
Oasis at sea: The Ark hotel concept
Green Float concept: a carbon negative city on the ocean


samedi 10 mai 2008

Greenwashing à Dubai

Les journaux sont plein de projet soi-disant green comme ce projet à Dubai qui annonce : 
Wind turbines between each floor will generate a vast surplus of electricity capable of powering the whole surrounding neighborhood
Il est presque certain, qu'à la fin ce projet sera une aberration complète au niveau énergétique mais ce n'est pas grave, l'effet d'annonce aura été efficaces et le publique en général gardera l'impression que 
Y a pas de problème écologique, ils vont bien inventer quelque gadget high-tech qui résoudront le problème.  

Energy-positive wind powered rotating skyscraper set to begin construction in Dubai