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lundi 9 décembre 2013

Coût de la tonne de CO2 évitée



Issu du rapport du cabinet de consultant McKinsey listant 200 mesures à prendre classée en fonction de leur coût et de l'impact potentiel pour limiter le réchauffement à deux degrés d'ici à 2030.

mercredi 4 septembre 2013

greenwashing

Shanghai, photo d’éolienne sur les transformateurs électrique.
Dans la famille green-washing voici le père : dans un pays ou l'on carbure a 80 % au charbon, ça n’empêche pas de coller des poster d’éoliennes et de vertes prairies sur les transformateur électrique.

jeudi 8 août 2013

Pourquoi un panneau solaire dans le New Jersey a 15 fois plus de valeur qu'en Arizona ?

par Chris Nelder, initialement publié par GetRealList | 18 juillet 2013


Figure: Endroits où les énergies éolienne et solaire ferait le plus grand bien, selon les chercheurs



Pour Greentech Media cette semaine, j'ai revu une nouvelle étude de chercheurs de l’université Carnegie Mellon qui ont montrés que, là où le vent et l'énergie solaire font le plus grand bien, n'est pas nécessairement là où ils sont le plus productifs. Une conséquence en est que nous pourrions en avoir plus pour notre argent si les incitations pour l'énergie éolienne et l'énergie solaire étaient ciblés en priorité de manière à remplacer des centrales au charbon.

Les bénéfices combiné, sur la santé, l'environnement et les avantages climatiques d'un panneau solaire dans le New Jersey sont quinze fois plus élevés que le même panneau en Arizona, et une éolienne en Virginie-Occidentale évite deux fois plus d’émissions de dioxyde de carbone que la même turbine si elle est en Californie.

Ce sont parmi les résultats les plus surprenants d'une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’université de Carnegie Mellon publiés dans les Actes de l'Académie nationale des sciences.

Les éoliennes fonctionnent mieux dans les États des Grandes Plaines et le Texas, où les facteurs de capacité peuvent dépasser 40 pour cent, mais une éolienne dans l'Ohio ou l'Indiana sert principalement à remplacer des centrales au charbon, qui causent le plus de dommages sanitaires et environnementaux. La Californie a déjà un mixe de production d'énergie relativement propre avec seulement 8,2 pour cent de sa puissance totale générée par le charbon, selon les données de l'État de Californie, dont la presque totalité est importée d'autres États. Ainsi, les avantages combinés d'une éolienne dans l'Indiana ou l'Ohio s'élèverait à 100 $ par mégawatt-heure, tandis que les bénéfices de la même turbine en Californie seraient seulement de 13$ par mégawatt-heure.

De même, l'énergie solaire photovoltaïque fonctionne mieux dans le sud-ouest ensoleillé, et moins bien en Nouvelle-Angleterre. Mais en remplaçant le charbon, les avantages combinés d'un panneau solaire dans l'Ohio ou du New Jersey serait quinze fois supérieur à celui que le même panneau aurait, dans l'Arizona, où le gaz naturel à combustion propre est le carburant dominant "marginal" qu'un panneau solaire entraînerait le déplacement.

"Si vous êtes intéressé à atténuer le changement climatique et à améliorer la santé humaine, vous obtenez beaucoup plus d'avantages du solaire ou éolienne dans des endroits comme la Pennsylvanie, l'Indiana, le New Jersey», explique le co-auteur Kyle Siler-Evans.

Les avantages varient non seulement en fonction d'où l'énergie éolienne et l'énergie solaire est produite, mais aussi de quand. La production éolienne est généralement plus importante la nuit, donc elle a tendance à remplacer des générateurs «base» au charbon. Les pics de production solaire sont quant a eux à midi, c'est donc plus susceptibles de remplacer des générateurs de gaz naturel à la demande. En conséquence, un mégawattheure d'énergie éolienne peut éviter plus d'émissions qu'un mégawattheure d'énergie solaire, selon l'endroit où il est installé. Le vent fournit 30 pour cent d'avantages en plus que l'énergie solaire en Virginie et dans le Maryland, mais la différence est «négligeable dans la plupart des Etats."

lundi 22 avril 2013

Il n'y a qu'une option

There's Only One Real Option for Averting Economic and Ecological Ruin -- So Why Aren't We Talking About It?
par Richard Heinberg , publié à l'origine par le PostCarbon Institute le 16 avril 2013



Les économies d'énergie sont notre meilleure stratégie de pré-adaptation à un avenir énergétique inévitablement contraint. Et c'est peut-être notre seule option réelle pour éviter la ruine économique, sociale et écologique. Le monde devra faire face à des limites à la production d'énergie dans les décennies à venir, quels que soient les choix énergétiques des décideurs politiques. Considérons les deux choix extrêmes : l'option du CO2 minimum et celle du CO2 maximum. 

Si nous reconstruisons notre infrastructure mondiale énergétique pour réduire les émissions de CO2, dans le but de lutter contre le changement climatique, cela se traduira par la suppression des incitations et des subventions au pétrole, au charbon et au gaz et à les transférer vers des sources d'énergie renouvelables comme le solaire, l'éolien et la géothermie. Lorsque des combustibles fossiles seront encore utilisés, nous aurons besoin de capturer et d'enterrer les émissions de dioxyde de carbone. 

Nous pourrions aussi faire appel à l'énergie nucléaire pour nous aider sur le chemin, mais cela ne serait probablement pas beaucoup. La catastrophe de Fukushima au Japon en 2011 a mis en évidence une série de problèmes de sécurité non résolus, y compris le stockage du combustible usagé et la vulnérabilité aux pannes de courant prolongées du réseau. Même en ignorant ces problèmes, l'énergie atomique est chère, et les livraisons de minerai d'uranium à haute teneur sont problématiques. 

Le chemin à faible émission de CO2 est aussi jonché d'autres obstacles. Le solaire et l'énergie éolienne sont sujet à l'intermittence, un problème qui ne peut être résolu que par des investissements substantiels dans le stockage d'énergie ou le transport longue distance. Les énergies renouvelables ne représentent actuellement qu'une infime partie de l'énergie mondiale, de sorte que le chemin à faible émission de CO2 nécessite un fort taux de croissance dans ce secteur cher, et donc des taux d'investissement élevés. Les gouvernements devront démarrer la transition avec des réglementation et des subventions, ce qui est difficile dans un monde où la plupart des gouvernements sont financièrement surchargés et les capitaux pour l'investissement sont rares. 

Pour le transport, l'option à faible émission de CO2 est encore plus épineuse. Les biocarburants souffrent de problèmes de coût élevé et du détournement des terres agricoles, la transition vers les voitures électriques sera coûteuse et prendra des décennies, et des avions électriques ne sont pas réalisables. 

La capture et le stockage du CO2 seront également coûteux et nécessiteront également des décennies à mettre en œuvre à une échelle significative. En outre, les coûts de l'énergie pour construire et exploiter une nouvelle énorme infrastructure de pompes de dioxyde de carbone, des pipelines et des compresseurs seront considérables, ce qui signifie que nous devrons extraire de plus en plus de combustibles fossiles pour produire la même quantité d'énergie utile à la société, un problème épineux si les combustibles fossiles deviennent en plus, plus coûteux . Donc, en dernière analyse, un avenir à faible émission de CO2 est également très susceptible d'être un avenir à faible énergie. 

Et si nous oubliions le climat ? Cela peut sembler être la voix de moindre résistance. Après tout, les combustibles fossiles ont l'histoire d'être pas cher et abondant, et nous avons déjà l'infrastructure nécessaire pour les brûler. Si combattre le changement climatique est coûteux et politiquement controversée, pourquoi ne pas continuer de plus belle sur la voie de la haute teneur en CO2, sur laquelle nous sommes déjà, dans une poursuite de la croissance économique maximum ? Peut-être, qu'avec une croissance suffisante, nous pourrions nous permettre de surmonter tous les problèmes que l'évolution du climat nous met en travers du chemin. 

Ce n'est pas une bonne option. Le dilemme auquel nous serions confrontés à travers la voix d'énergie a haute teneur en CO2 peut se résumer par la métaphore du fruit à portée de main que l'on cueille d'abord. Nous avons d'abord extrait la meilleure qualité, la moins chère à produire, les ressources en hydrocarbures les plus accessibles, et nous avons laissé la moindre qualité, les ressources coûteuses à produire, moins accessibles pour plus tard. Eh bien, maintenant il est tard. D'énormes quantités de charbon, de pétrole, de gaz et d'autres combustibles fossiles restent encore sous terre, mais chaque nouvel incrément coûte beaucoup plus cher à extraire (en termes d'argent et d'énergie) que ce n'était le cas il y a seulement une décennie. 

mercredi 10 avril 2013

La voiture électrique 2/4

Quand on est dans des embouteillage la voiture électrique est très efficiente comparée à celle à essence, Mais si l'on roule à toute vitesse sur l'autoroute dans une grosse voiture pour une longue distance, alors ce n'est plus aussi évident parce que l’électricité se stockant mal, le poids des batteries devient vite handicapant. De même, le train est le moins énergivore des transports ... à condition qu'il n'ait pas un taux de remplissage de juste 20%.

Il n'y a donc pas de solution miracle et il est très difficile de savoir quel impact a réellement le système de transport dans son ensemble. La seul solution est de modéliser l’ensemble du système de transport, avec tous ses paramètres, type de déplacement, vitesse, accélérations, stop, distances, ..., les types de véhicule, poids, capacité, énergie, durabilité... Et les gens, habitudes de déplacement , partage de véhicules .. Et de tester ce modèle en faisant varier les hypothèses.

C'est l'objet de la deuxième présentation de Dominique David sur un modèle simulant l'ensemble des émissions liées a la mobilité  (La présentation en pdf est ici) :