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mercredi 28 août 2013

Heat island effect


Un petit inconvénient de construire des routes de 80m de large, le Heat island Effect (en français, effet îlot de chaleur) qui fait que ici, à Shanghai par 40°C, il devient presque humainement impossible de traverser une rue à pied en plein après midi. Mais c'est un détail car qui n'a pas son SUV climatisé de nos jours ? De plus, quoi de plus beau et de plus moderne qu'une belle étendue de bitume bien lisse ?

lundi 8 juillet 2013

Le Dieu à trois têtes



Il a été dit que la religion de l'homme est une chose qu'il ne peut pas supporter de voir remis en question. S'il y a quelque vérité dans ce vieux dicton, l'idée que la foi dans le progrès est une religion a beaucoup d'arguments en sa faveur. Au cours des sept années ou ce blog a été présent  j'ai discuté d'un certain nombre de questions controversées et ait fait de nombreuses propositions qui contredisent les idées reçues de notre temps, aucune d'entre elles n'a aligné autant de dénonciations pétaradante que la suggestion que la croyance dans le progrès est la religion civile la plus importante du monde industriel moderne. 

Un intervenant sur l'un des nombreux autres sites où mes messages apparaissent , a commencé sa critique du post de la semaine dernière par un cri de "Pourquoi perdre son temps avec cette question?". Puisque je doute que quelqu'un tient un pistolet sur sa tempe et lui fasse lire le texte de force, il va falloir qu'il réponde à sa question lui-même. Pourtant, son déchaînement furieux est un rappel utile de l'un des traits distinctifs des systèmes de croyance dont nous parlons, aussi subtile et bien argumentée que ces posture intellectuelle soient, elles atteignent les endroits les plus profonds du cœur humain, et s'appuient sur des passions puissantes et irraisonnée. 

Les religions civiles aussi bien que les religions théistes ont des croyants motivés jusqu'à mourir pour leur foi et à tuer pour elle, prêts à faire d'énormes sacrifices et commettre des crimes effroyables. Pas beaucoup de motivations humaines peuvent égaler la religion comme force motrice, et je n'en connaît pas du tout qui la dépassent. Quand les gens dépassent les limites de l'humanité ordinaire dans n'importe quelle direction, aussi bien bonne que mauvaise, si ce n'est pas une question d'amour ou de haine d'un être envers un autre être humain, il y a des chances que ce qui les motive avant tout soit une foi a caractère théiste ou civil . 

C'est l'une des raisons principales pour laquelle je me suis lancé dans une exploration des dimensions religieuses du pic pétrolier, et pourquoi j'ai commencé par une étude de la caractéristique la plus distinctive du paysage religieux de notre temps: la façon dont la croyance en l'invincibilité et la bienfaisance du progrès est venu jouer un rôle essentiellement religieux dans le monde moderne, imprégnant les conversations collectives de notre temps. C'est aussi la raison principale pour laquelle cette exploration se poursuivra dans les semaines à venir, car il y a beaucoup plus qui doit être dit au sujet de la foi contemporaine dans le progrès  la mythologie historique qui la sous-tend, et les distorsions qu'elle impose à la quasi-totalité des hypothèses de notre société sur l'avenir. 

Il est important, pour commencer, de prêter attention aux ambiguïtés intégrées dans la conception moderne du progrès. Quand les gens pensent ou parlent de progrès, sous ce nom ou un de ses euphémismes communs, il y a au moins trois choses différentes qu'ils peuvent signifier par elle. Toutes trois partagent le présupposé commun que l'histoire a une tendance naturelle à se déplacer dans une direction particulière, que ce mouvement dans cette direction est une bonne chose, et que les êtres humains peuvent et doivent contribuer à ce mouvement en avant vers le bien. C'est la dimension de la vie humaine dans laquelle le mouvement est censé avoir lieu qui marque la distinction entre ces différentes significations de progrès. 

mercredi 3 juillet 2013

La mort de l'innovation, la fin de la croissance.




Robert J. Gordon est un économiste qui étudie les sources de la croissance sur le long terme dans les pays développés.  Avant la première révolution industrielle, il n'y avait quasiment pas de croissance, elle plafonnait depuis des siècles à 0.2% en moyenne. Elle a augmenté ensuite progressivement jusqu’à un maximum (entre 2 % et 3%) dans les années 30, 40 et 50, puis elle a commencé a redescendre. Sur la dernière décennie, la croissance est plate. N'avons nous pas passe un pic de croissance ?

Si l'on étudie les sources premières de la croissance : démographie,  éducation,  innovation. Les deux premières peuvent difficilement constituer les sources de la croissance future pour les pays développés.  Il ne reste que l'innovation comme source de croissance.

Et c'est la que Robert Gordon enfonce le clou. Il analyse l'innovation non pas en complexité mais en fonction de l'impact qu'elle ont eu sur la vie des gens et donc sur la croissance. Et on est bien obligé d'admettre que les innovations d'il y a 100 ans, électricité,  eau courante, urbanisation, vaccination, chauffage, moteur a combustion...etc ont bien plus transformé la société que les innovation des 50 dernières années, ordinateur, internet, biotechnologies. 

On a toute les raison de penser que la croissance moyenne à 2%, c'est définitivement fini !

samedi 29 juin 2013

Décrocher la lune



On a envoyé deux gusses planter un drapeau sur la lune il y a déjà 45 ans. A l’époque on prévoyait que quelque décennies après, les gens iraient passer leur lune de miel sur la lune...pourtant ce n'est pas ce qui s'est passé ! WTF ? Il se trouve qu'en fait ce n'est pas une question de technologie disponible mais une question d’énergie disponible.

lundi 25 juin 2012

Interview de Dennis Meadows

Un interview dans le monde de Dennis Meadows, par Stéphane Foucart et Hervé Kempf. Si vous n'avez qu'un article à lire dans le mois, c'est celui là :


En mars 1972, répondant à une commande d'un think tank basé à Zurich (Suisse) - le Club de Rome -, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. De passage à Paris , mercredi 23 mai, à l'occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date (Les Limites à la croissance, Rue de l'Echiquier, coll. "Inital(e)s DD", 408 p., 25 euros), son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde.
Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ? 
D'abord, le titre n'était pas bon. La vraie question n'est pas en réalité les limites à la croissance, mais la dynamique de la croissance. Car tout scientifique comprend qu'il y a des limites physiques à la croissance de la population, de la consommation énergétique, du PIB, etc. Les questions intéressantes sont plutôt de savoir ce qui cause cette croissance et quelles seront les conséquences de sa rencontre avec les limites physiques du système. Pourtant, l'idée commune est, aujourd'hui encore, qu'il n'y a pas de limites. Et lorsque vous démontrez qu'il y en a, on vous répond généralement que ce n'est pas grave parce que l'on s'approchera de cette limite de manière ordonnée et tranquille pour s'arrêter en douceur grâce aux lois du marché. Ce que nous démontrions en 1972, et qui reste valable quarante ans plus tard, est que cela n'est pas possible : le franchissement des limites physiques du système conduit à un effondrement. Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d'une limite, celle de l'endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement. 
Qu'entendez-vous par effondrement ? 
La réponse technique est qu'un effondrement est un processus qui implique ce que l'on appelle une "boucle de rétroaction positive", c'est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Par exemple, regardez ce qui se passe en Grèce : la population perd sa confiance dans la monnaie. Donc elle retire ses fonds de ses banques. Donc les banques sont fragilisées. Donc les gens retirent encore plus leur argent des banques, etc. Ce genre de processus mène à l'effondrement. On peut aussi faire une réponse non technique : l'effondrement caractérise une société qui devient de moins en moins capable de satisfaire les besoins élémentaires : nourriture, santé, éducation, sécurité.  

vendredi 22 juin 2012

Hans Rosling et la fantastique machine à laver

Hans Rosling dans ses autres conférences voit et nous montre le progrès en marche. Il faut préciser que lorsque l'on remet en cause la notion de progrès, on ne rejette pas en bloc tout bien être matériel, toute évolution scientifique et toute avancée technologique. Ce dont on parle lorsque l'on remet en cause la notion de progrès c'est de contre-productivité, de lois des rendements décroissants de la technologie ou encore de fragilité des systèmes complexes. Cependant il reste vrai que la majorité des gens sur cette planète a le droit au développement économique, à l'enrichissement ...etc

Ici, Hans Rosling est très convaincant quand il fait de la machine à laver l'objet le plus fondamental, le plus symbolique du progrès des 100 dernières années .

mardi 4 octobre 2011

La malédiction de Cassandre

Ci dessous la traduction d'un texte de Ugo Bardi sur la manière dont l’étude "Limits to Growth" connue en français sous le nom "Rapport du club de Rome" a été diabolisée depuis sa parution en 1972.

L'article original en anglais est accessible ici : "Cassandra's curse: how "The Limits to Growth" was demonized"


L’histoire de Cassandre est très ancienne : sa malédiction était qu'elle dirait toujours dire la vérité et qu’elle ne serait jamais cru. Mais c'est aussi une histoire très moderne et, peut-être que la quintessence des Cassandres de notre époque serait le groupe de scientifiques qui ont préparé et publié en 1972 le livre intitulé "The Limits to Growth". Avec ses scénarios d'effondrement de civilisation, le livre a choqué le monde peut-être plus que Cassandre n’avait choqué ses compatriotes les citoyens de Troie quand elle avait prédit la chute de leur ville aux Achéens. Tout comme Cassandre ne fut pas cru, l’étude "The Limits to Growth". est aujourd'hui encore largement perçue comme une étude défectueuse, qui s’est trompée tout le long. Cette opinion est basée uniquement sur ​​des mensonges et des distorsions, mais, apparemment, la malédiction de Cassandre est toujours bien vivante de notre temps.




Le premier livre de la série LTG ( “The Limits to Growth") a été publié en 1972 par un groupe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology: Dennis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers et William Behrens III. Le livre a rapporté les résultats d'une étude commandée par un groupe d'intellectuels qui avaient formé le "Club de Rome" quelques années auparavant. Il a examiné l'évolution de l'économie du monde entier au moyen d'un modèle mathématique basé sur un «système dynamique», une méthode qui avait été élaboré auparavant par Jay W. Forrester. En utilisant des ordinateurs, une nouveauté pour l'époque, le modèle LTG du monde pouvaient suivre l’évolution d’un grand nombre de variables et de leurs interactions au fur et a mesure que le système change avec le temps. Les auteurs ont élaboré un certain nombre de scénarios pour l'avenir du monde a partir de différentes hypothèses. Ils ont constaté que, a moins que des mesures spécifiques ne soient prises, l'économie mondiale tend à s'effondrer à un moment donné au 21ème siècle. L'effondrement est causé par une combinaison d'épuisement des ressources, de surpopulation et de pollution croissante (ce dernier élément que nous verrions aujourd'hui comme liés au réchauffement climatique).

mardi 17 mai 2011

Cornucopiens

C'est quoi des cornucopiens ?
  • Ce sont les journalistes qui avancent toujours l'idée que , je cite "on va bien trouver une technologie qui produira notre énergie pour remplacer le pétrole", mais qui n'ont pas bien réfléchit au fait que le pétrole est une énergie hyper dense créée  par un mécanisme très efficient (la photosynthèse raffinée par des millions d'années d'évolution) et concentré gratuitement au fil de temps géologiques ce qui signifie, si on y réfléchit cinq minute qu'il sera pas si facile de faire mieux.
  • Ce sont des auteurs de SF qui présupposent toujours que l'humanité n'a plus dans le future de contrainte d'énergie et que l'on a inventé un système antigravité, alors même que ces deux notions, conservation de l'énergie et gravitation universelle sont deux des lois les plus inviolables de la physique actuelle.
  • Ce sont des ingénieurs qui pensent que c'est pas si grave si on déstabilise le climat, l'humanité ira s'installer sur mars alors même qu'on peut difficilement envisager de terra former une planète si on est même pas capable de conserver celle qu'on a déjà en l'état.
  • Ce sont les économistes qui pensent que dès qu'une ressource est épuisée, l’ingéniosité humaine fait qu'on trouve toujours un substitut", ainsi "si on épuise les ressources sur terre on ira les chercher dans la ceinture d'astéroïde", mais qui n'ont pas compris qu'un puits gravitationnel, que l'EROI est une limite physique qui prévaut sur toute règle économique.
  • Ce sont des architectes qui dessinent des Arcologies à la Simcity, qui considèrent le "toujours plus grand, plus haut, plus neuf", comme la solution alors même que c'est le problème.

Singularité

J'ai souvent l'impression que le mot "limite" est devenu un gros mot. Parlez de limites aux voyages vers les étoiles et on vous répond "trou de verre" ou "saut spatiaux temporel", parlez de limites de ressources et on vous répond "fusion nucléaire" ou "biopetrole à base d'algues", parlez de limite à la loi de moore et on vous répond  "singularité".

La "Singularité" est l’idée que la civilisation humaine va commencer a créer, à un certain moment dans le futur, des intelligences artificielles qui dépasseront les capacités humaines. A ce moment, celle-ci seront capable de s’améliorer elles-même et de "continuer le progrès " de manière accélérée et sans limite.

Cette idée est une sorte d'orgasme "cornucopien". C'est une sorte d'aboutissement à cette vision linéaire du progrès qui s'est imposée depuis le XVIIIeme. 

Pourtant il y a un versant ressources et énergie à la question : et si processing power et énergie étaient indissociablement liés ? J'ai lu quelque part qu'il faut autant d’énergie pour fabriquer une galette de processeurs en silicium que pour fabriquer une voiture. Si c'est vrai, la loi de Moore a un revers énergétique, peut être qu'en définitive le processeur le plus efficient (puissance de calcul sur énergie) est le cerveau humain (ce qui ne serait pas complètement étonnant puisque raffiné par des millions d’années d’évolution. Auquel cas, des AI à base de silicium seraient par nature incapable de concurrencer l’humanité. La "singularité" serait alors autant un Graal qu'un gobelet en plastique made in China.


vendredi 16 octobre 2009

Vision dichotomique du monde


L'écologie politique a du mal a se positionner sur l'échiquier politique. D'autant plus que l'échiquier politique n'est pas un échiquier puisqu'il n'a qu'une dimension : c'est une ligne avec une droite et une gauche. Pour caricaturer, d'un cote c'est Communisme=BAD, Capitalisme=GOOD et de l'autre c'est l'inverse.

Pourtant  le capitalisme ne date pas du fond des âges mais juste de la révolution industrielle et le marxiste est encore plus récent (et pour cause, avant Marx...) Même le mot "capitalisme" est apparut au XVIIIe. Ne commettons pas l'erreur de penser qu'avant les gens étaient capitalistes sans le savoir ! On ne peut pas mélanger un peu de tout sous le terme capitalisme, et a la fin, avoir comme seule conclusion que "la société occidentale du XXeme ou plutôt la société américaine actuelle est la seule référence possible" par rapport a laquelle on doit se positioner. Meme la gauche francaise n'arrive plus a sortir du shema de pensee.

Il est vrais que certaines notions comme le capitalisme, la démocratie, les échanges marchant, l'individualisme, la finance, la liberté économique, la compétition, l'innovation sont liées mais ne sont pas équivalentes :
  • Vous pouvez avoir du capitalisme sans démocratie (pinochet) et la démocratie sans capitalisme (grec anciens).
  • Vous pouvez avoir la liberté sans capitalisme (demandez a des nomades mongoles s'ils sont moins libres que vous) et le capitalisme sans liberté (la liberté n'est pas un concept simple, il y a effectivement la liberté économique mais aussi la liberté d'expression, la liberté dans la sphère prive... les chinois a l'heure actuelle ont toute la liberté économique qu'ils veulent...)
  • Vous pouvez avoir des échanges économiques sans capitalisme (troc, coopératives, mutuelles...)
  • Vous pouvez avoir des grandes banques sans capitalisme (les medicis était les banquiers des rois et on peut pas dire que le féodalisme est une forme de capitalisme)
  • Vous pouvez avoir une liberté de commerce sans banque ni finance (voir les échanges entre les riches nation arabes du moyen âge)
  • Vous pouvez avoir la liberté économique sans mobilité sociale (du au coût de l'éducation au USA, la mobilité sociale y est moins grande maintenant qu'en Europe)
  • Vous pouvez avoir de l'innovation sans compétition (voir la communauté Open Source ou même Google ou juste noter que les grande découvertes restent pour la plupart faite dans des labos publiques, même au États-Unis)
  • Vous pouvez avoir du capitalisme sans compétition (les monopoles et les collusions entre multinationales sont pas loin de devenir la norme plutôt que l'exception)
  • Vous pouvez avoir du capitalisme sans méritocratie (héritage) et une méritocratie sans capitalisme (la chine ancienne)
  • Vous pouvez avoir de la compétition au sein d'un organisme publique et de la collaboration au sein d'une entreprise privée.
  • Vous pouvez avoir un état central fort et un capitalisme débridé (Chine actuelle) et une décentralisation complète et pas de capitalisme.
...etc

dimanche 2 décembre 2007

Genuine Progress indicator


Quand on dit croissance économique on parle de croissance du PIB (à ce propos, ça peut faire du bien à  tout le monde d'aller voir la page wikipedia sur le PIB pour savoir un peu mieux de quoi on parle). Et le problème c'est que justement si on prend un exemple, "passer d'un bâtiment pourri a un bâtiment isolé" ça peut normalement se faire de différentes manières, si on paye une société pour le faire, c'est bon pour la croissance, si on prends un congé sans solde et qu'on le fais soi-même, ça diminue la croissance.

En fait, la notion de "création de richesse" sous entendue "augmentation du PIB", a perdu sa pertinence dans les pays développés ! Ce n'est qu'une comptabilité aveugle (ne compte pas le patrimoine, ne compte pas le temps de repos, ne compte la consommation de ressources qu'en fonction du travail que représente l'extraction, ne provisionne pas les conséquences futures de nos actions présentes, ne compte pas les inégalités, favorise toujours le court terme, surévalue les biens de représentation social, sous-évalue les biens immatériels, la connaissance, la culture...etc...etc)

Il y a tellement de faille dans ce système, on a tellement l'illusion de s'enrichir alors que réellement on s'appauvrit que remettre en cause la "croissance" doit être au centre du débat politique. D'où l'intérêt d'indicateurs comme le Genuine Progress Indicator. A noter que dans les pays en développement, le Genuine Progress Indicator et le PIB sont encore en phase, le débat n'est donc pas le même.