Selon les limites du système que l'on prend, nous (les humains) utilisons entre 30 % et 50% de tout ce que la photosynthèse produit sur terre. Les millions d'autres espèces se partagent le reste...
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mardi 21 mai 2013
jeudi 16 mai 2013
Nate Hagens
Nate Hagens est le fondateur du site The Oil Drum. Apres avoir travaillé à Wall Street il décida de tout arrêter pour poursuivre une thèse sur l’économie et la biologie. Un peu sur le même thème que le post précédent, il nous parle dans cette conférence de l'ASPO 2012, des limitations de la pensée économique actuelle.
Quelques citations :
- Ce que nous dépensons c'est l’énergie, l'argent, c'est ce qui contrôle l’énergie.
- l'argent ne peut pas créer de l’énergie, il peut juste l'extraire plus vite.
- Nous n'avons pas de manque d’énergie, nous avons trop d'exigences
- la biologie détermine ce dont nous avons besoin, la culture détermine ce que nous avons.
dimanche 12 mai 2013
Facteurs limitant
Le système économique actuel est structurellement bâti sur le présupposer que les ressources sont infinies ou substituables. Ecoutez n'importe quel économiste ou chercher dans n'importe quelle théorie économique et vous constaterez que l’idée même de ressource finie ou non substituable est considérée comme une hérésie. Et c'est logique... puisque dans l’économie actuelle, les ressources ne sont pas comptabilisées. Ce qui est comptabilisé est la rente du propriétaire de la ressource ou le travail nécessaire pour extraire la ressource. A aucun moment, n'est comptabilisé le travail pour la "fabrication" de la ressource. personne ne paie la forêt qui purifie l'air et restitue de l’oxygène, ou la terre qui a fabriqué du pétrole en quelques millions d’années. Si l'on payait déjà ces services, le coût pour fabriquer du carburant liquide à partir de biomasse et dans les même volumes que le pétrole (ce qui est en fait impossible) serait déjà inclus dans le système et il n'y aurait pas de crise énergétique.
Cette idée que les ressources soit infinies est en quelque sorte la conséquence historique du fait que, au début de notre système économique actuel, c.a.d. au début de la révolution industrielle, cette approximation était sans conséquences. L’économie est l'extraction des ressources physiques (matériel et énergétique) pour en faire du "PIB" (des biens ou services utilisables directement) à l'aide de capital et de travail. Les facteurs limitant de l’époque étaient le capital et le travail, donc la question de la déplétion des ressources n’était pas prise en compte.
Pourtant, nous arrivons à un stade ou s'il y a une limitation sur les ressources, elle est dominante, le travail et le capital ne sont plus les facteurs limitant. De fait depuis le premier choc pétrolier il y a du chômage : trouver de la main d'oeuvre n'est plus le facteur limitant. De même depuis 2008 le capital n'est pas le facteur limitant : les bureaux, une infrastructures de transport, les machines outils sont du capital. Il y a surproduction de tout cela , on n'entend plus jamais parler d'une entreprise qui ne pourrait pas fonctionner par manque de local, ou par manque d'infrastructure...Le capital n'est plus le facteur limitant.
Pour résumer l'on peut dire que l'on pensait que l'environnement faisait partie de l'économie alors que la réalité est que c'est l'économie qui fait partie de l'environnement.
jeudi 22 novembre 2012
Midas
Maintenant qu'il est à peut près admis par tous que le pic du pétrole conventionnel a été passé en 2005, les gentils économistes nous disent : "dormez tranquille, les pétroles non-conventionnel vont prendre le relais!"
Ils parlent du passage du conventionnel au non-conventionnel comme d'une sorte d'évolution naturelle, comme si cela ne posait pas de problème. La réalité c'est que ça correspond, pour prendre une image au passage d'un monde où l'on "ramasse" du pétrole a un monde où l'on "fabrique" du pétrole. Et ça pose un problème d'EROI (Energie investie sur Energie produite) donc de limites physique !! Évidemment si vous êtes économiste et libéral, vous devez considérer "limite physique" comme un gros mot.
En fait une société qui consacrerait toute son énergie à produire de l'énergie ressemblerait un peu au roi Midas, qui meure de faim parce que tout ce qu'il touche se change en or.
lundi 22 octobre 2012
Quel est le mobile ?
Dans cet article, on a la réponse à deux questions qui se posaient récemment :
- Pourquoi l'industrie pétrolière américaine organise une grande campagne proclamant la prochaine indépendance énergétique des US alors que c'est presque sans aucun doute une affirmation farfelue. Quelle est le mobile ?
- Pourquoi les prix du brut américain (WTI Crude Oil) reste presque 20$ moins cher que le prix mondial (Brent Crude Oil) ?
La deuxième question est en partie la réponse à la première : une grosse part du pétrole produit au US n'est pas intégrée au marché mondial (en partie pour des raison politique et en partie pour des raison d'infrastructures : le WTI Crude Oil est produit à l’intérieur des terres au US et il est difficile de l'acheminer aux terminaux pétroliers, d'ou son prix plus bas). Clamer que les US seront bientôt énergétiquement indépendant permet au compagnies pétrolière et gazière de pousser à la libéralisation du marchés et à la construction des infrastructures qui leur permettrait de vendre leur production au prix mondial, c'est a dire au prix fort.
Les industrie pétrolière et gazière utilisent un message trompeur d'indépendance énergétique pour pousser les exportations américaines
par Kurt Cobb
Avec le prix de l’essence atteignant récemment 4 $ le gallon, les plans annoncés la semaine dernière par le géant pétrolier international BP, qu'ils exporterait du pétrole brut produit aux États-Unis devraient faire hurler les Américains. Pour qu'un tel plan soit une bonne politique énergétique - plutôt que simplement rentable pour l'industrie du pétrole - les États-Unis devraient d'abord produire suffisamment de pétrole pour répondre à ses propres besoins. Mais le pays est loin de produire cette quantité. Néanmoins, la campagne trompeuse que mène l'industrie pétrolière visant à faire croire au public et aux décideurs politiques que les États-Unis sont sur le point d'atteindre l'indépendance énergétique semble réussir - une tentative qui n'est en fait qu'un écran de fumée pour pouvoir vendre le pétrole et le gaz naturel du pays au plus offrant .
Jusqu'à présent cette année, les États-Unis ont produit 6,2 millions de barils par jour (mbj) de pétrole brut ainsi que des condensâts (ce qui est la définition du pétrole), chiffre à mettre en rapport à la consommation quotidienne nette qui est de 13,6 mbj de produits pétroliers finis. Le pays est loin d'être libéré des importations de pétrole, et comme je vais l'expliquer plus loin, il n'y a pas de perspective réaliste du fait que nous puissions jamais produire assez de pétrole dans le pays pour satisfaire nos besoins au niveau actuel de la consommation.
C'est pourquoi à ce jour, à l'exception d'expéditions mineures et sporadiques vers quelques pays ainsi que quelque petites livraisons régulières traversant la frontière canadienne, le gouvernement américain n'a permis aucun autre export de pétrole brut domestique. La demande de BP est présumée être une tentative pour amener le pétrole produit dans le Dakota du Nord vers les raffineries du Canada sur la côte Est. Le pétrole produit dans le Dakota du Nord se négocie avec un rabais de 20 $ par rapport au pétrole actuellement importés d'Europe par les raffineries canadiennes.
Les analystes estiment que BP peut expédier au Canada le pétrole du Dakota du Nord par train ou par d'autres moyens et battre ainsi le prix européen. Toutes choses étant égales par ailleurs cela aurait tendance à faire monter le prix du pétrole brut aux États-Unis. L'ironie, bien sûr, est que le Canada exporte une grande partie de sa production de pétrole brut vers les États-Unis, ce qui en fait le plus important fournisseur américain de pétrole importé. Néanmoins, les différences de qualité du pétrole et de l'infrastructure de transport semblent favoriser ce que BP propose.
Le plus préoccupant peut-être pour les consommateurs américains est une demande de licence d'exportation d'une entreprise de négoce suisse, Vitol, qui voudrait obtenir la capacité à exporter du pétrole brut US partout dans le monde, où elle pourrait obtenir un bon prix pour cela. Si cette demande est acceptée, c'est saison ouverte sur l'approvisionnement en pétrole brut intérieur américains.
Pour être clair, le prix du pétrole aux Etats-Unis est déjà basé sur les prix mondiaux. C'est parce que le pétrole peut être livré avec la flotte mondiale de pétrolier à l'endroit où le prix est le plus élevé. Cela tend à égaliser les prix à travers le monde une fois que les frais de transport sont inclus. Mais, parce que l'infrastructure à l'intérieur des États-Unis est insuffisante pour déplacer le pétrole à bon marché vers les ports pétroliers, le prix du pétrole se négocie dans ce cas à un prix inférieur aux prix mondiaux. Donc, chaque fois que les sociétés ou entreprises commerciales croient qu'elles peuvent réduire les coûts de transport, tels que ceux du Dakota du Nord qui n'a pas de littoral, elles vont essayer de transporter le pétrole qui est sous-évalué vers des marchés plus rentables.
Le gaz naturel est une autre affaire. Il n'y a pas encore de système mondial intégré d'acheminement du gaz naturel où le prix est le plus élevé. En Amérique du Nord, le gaz naturel est essentiellement un produit régional. Il peut être déplacé par gazoduc entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, mais ça s'arrête la. Pour cette raison, la surabondance de gaz naturel causé par le sur-forage des nouveau dépôts de gaz de schiste disponibles a fait baisser les prix de façon spectaculaire, passant de 13 $ par millier de pieds cubes (mpc) à la mi-2008 à un peu plus de 3 $ par mcf aujourd'hui.
La surabondance a fait dire que les États-Unis vont bientôt produire la totalité de leur gaz naturel. Dans la pratique, cela ne fonctionne pas de cette façon. Avec de soi-disant vastes réserves de gaz naturel maintenant sous leurs pieds, les Américains ont du importer 14,2 pour cent de leur gaz naturel, en 2011, la quasi-totalité de celui-ci à partir du Canada, selon la US Energy Information Administration (EIA), l'agence statistique de l'US Département of l'énergie. A titre de comparaison, les importations annuelles de gaz naturel aux États-Unis de 1990 à 2010 étaient en moyenne de 16,8 pour cent de la consommation américaine totale. Progrès, certes, mais pas exactement indépendance énergétique.
L'EIA prévoit, cependant, que la production nationale américaine de gaz naturel va augmenter suffisamment pour que les États-Unis puisse devenir un exportateur net de gaz naturel d'ici 2022. Pourtant, certains analystes ont émis des doutes sur ces prévisions. En fait, les allégations disant que les États-Unis en ont pour 100 ans de gaz naturel ont été largement réfutée. Tout d'abord, cette allégation était fondée sur les ressources estimées. Comme je suis obligé de le rappeler aux gens encore et encore, les ressources sont ce que l'on pense être dans la croûte terrestre basée sur des preuves partielle dans le meilleur des cas. Les réserves, d'autre part, sont ce que le forage a montré qui peut être produit en utilisant la technologie existante à prix courants à partir des champs connus. Les réserves prouvées et probables de gaz naturel américain totalisent seulement 22 ans d'approvisionnement au rythme actuel de consommation.
lundi 20 août 2012
Loi des rendements décroissants
La loi des rendements décroissants est à l'origine une lois économique. C'est assez intuitivement l’idée que, dans toute production, l'on commence généralement par le plus facile : on ramasse les fruits les plus bas en premier, les terres les plus fertiles sont les premières mises en culture, les améliorations les plus efficaces des objets techniques sont faites en premier...etc.
Dans tous les processus de production, augmenter un facteur de production, tout en maintenant les autres constants, à un certain point, rapportera moins par unité de production.Donc chaque bras ajouté à la cueillette sera moins productif que le précédent, chaque éolienne supplémentaire installée le sera dans une zone moins propice, chaque euro investit dans l’amélioration du moteur à explosion sera moins efficace que le précédent. La conclusion en est que sans rupture technologique, le progrès plafonne.

Appliqué à la production de pétrole et de minerais, c'est l'idée que l'on a déjà mis en production les champs pétroliers les plus facile mais que l'on arrive à un point ou on est obligé de forer sous la mer
à de grande profondeurs, on est obligé d'utiliser des pétroles nécessitant des raffinages plus complexes, de produire les sables bitumineux , de ré-ouvrir des mines qui étaient considérées ineconomiques...etc. Ce phénomène est à l'oeuvre dans le plafonnement de la production pétrolière mais n'est pas pris en compte par les économistes qui parlent de réserves mais pas de qualité des réserves. C'est la raison pour laquelle il ne faut jamais écouter un économiste qui parle de ressource. Les économistes libéraux considèrent que les ressources sont par définitions, infinies ou substituables. Pour eux, toute limite écologique est niée au nom de cet optimisme béat.
On retrouve aussi cette idée de rendement décroissant dans les concepts de Joseph Tainter. Il a en quelque sorte généralisé cette loi par son idée que la complexification des civilisations (complexification que l'on peut assimiler au développement) obéit à cette loi des rendements décroissant. Pour lui, chaque nouvelle couche de complexité apporte au début de grand bénéfices à la société dans son ensemble et permet de résoudre des problèmes... mais arrive un point ou chaque nouvelle couche de complexité apporte de moins en moins de bénéfices jusqu'à ce que cette civilisation ne puisse plus résoudre le moindre nouveau problème et s'effondre.
mercredi 21 mars 2012
Solution : cradle to cradle
Littéralement en français, du berceau au berceau est une expression qui signifie que l'on prend en compte le plus exhaustivement possible tous les aspects de la consommation d'un produit ou d'un bâtiment :
Le but final serait donc que la société industrielle prenne en compte l'ensemble des coûts et impact de chaque produit qui sont a l'heure actuelle appelées des externalitées. Comme on ne le répète pas assez, le système économique dans lequel on vit ne comptabilise absolument aucune ressource. Les ressources, matières premières ou énergie, sont comptabilisées en fonction de la main d’œuvre nécessaire pour l'extraction ou les rentes des propriétaires des terrains mais aucune provision au sens comptable n'est prise en compte pour la création de cette ressource ou sa substitution.
Et pour cause personne ne paye la terre pour la création du pétrole ou la foret pour l'absorption du CO2 !! Les ressources dans le système économique actuelle sont donc en quelque sorte gratuite, il est donc par la nature même de ce système toujours plus rentable de substituer de la main d’œuvre par de l’énergie ou d'extraire une ressource plutôt que de la garder en réserve.
vendredi 20 janvier 2012
The Universal Mining Machine
En matière de ressource, il ne suffit pas d'additionner des chiffres abstrait et de conclure : "on en a pour tant..."
Si l'on ne tient pas compte de la qualité de la ressource, ce que ne font pas la majorité des économistes quand ils parlent des sables bitumineux, on se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Par exemple, il est estimé qu'il y aurait 15 000 tonnes d'or diluée dans l'eau des océans. Pourtant cet or est si dispersé, si dilué qu'il est quasi impossible d’espérer le récupérer, le coût énergétique et écologique serait évidemment supérieur au prix de l'or lui même, et ce, pour tout horizon visible.
Voici le lien vers un article sur le sujet des ressources minérales et de leur limites: The Universal Mining Machine.
lundi 12 décembre 2011
The American Future: A History (2008)
Documentaire en quatre partie de la BCC sur l'histoire des Etats-Unis
Filmé juste avant l'élection d'Obama, il présente les US comme étant à un carrefour dans leur histoire. Dans le premier épisode de la série, American Plenty, les problèmes de ressources sont présentés comme centraux dans l'histoire US et en particulier dans l'histoire de la conquête de l'ouest. L'idée implicite de la culture américaine que les ressources sont infinies est une construction. Le documentaire raconte les grande sécheresses passées, les grands travaux du début du XXeme pour gérer l'eau tel que le barrage Hoover ou encore les problème actuel d'eau de la Californie ou de Las Vegas. Ça reste un documentaire foncièrement optimiste sur l'avenir des Etats-Unis. Trois ans après, il semble que cet optimisme était un peu prématuré.
mardi 4 octobre 2011
La malédiction de Cassandre
Ci dessous la traduction d'un texte de Ugo Bardi sur la manière dont l’étude "Limits to Growth" connue en français sous le nom "Rapport du club de Rome" a été diabolisée depuis sa parution en 1972.
L’histoire de Cassandre est très ancienne : sa malédiction était qu'elle dirait toujours dire la vérité et qu’elle ne serait jamais cru. Mais c'est aussi une histoire très moderne et, peut-être que la quintessence des Cassandres de notre époque serait le groupe de scientifiques qui ont préparé et publié en 1972 le livre intitulé "The Limits to Growth". Avec ses scénarios d'effondrement de civilisation, le livre a choqué le monde peut-être plus que Cassandre n’avait choqué ses compatriotes les citoyens de Troie quand elle avait prédit la chute de leur ville aux Achéens. Tout comme Cassandre ne fut pas cru, l’étude "The Limits to Growth". est aujourd'hui encore largement perçue comme une étude défectueuse, qui s’est trompée tout le long. Cette opinion est basée uniquement sur des mensonges et des distorsions, mais, apparemment, la malédiction de Cassandre est toujours bien vivante de notre temps.
Le premier livre de la série LTG ( “The Limits to Growth") a été publié en 1972 par un groupe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology: Dennis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers et William Behrens III. Le livre a rapporté les résultats d'une étude commandée par un groupe d'intellectuels qui avaient formé le "Club de Rome" quelques années auparavant. Il a examiné l'évolution de l'économie du monde entier au moyen d'un modèle mathématique basé sur un «système dynamique», une méthode qui avait été élaboré auparavant par Jay W. Forrester. En utilisant des ordinateurs, une nouveauté pour l'époque, le modèle LTG du monde pouvaient suivre l’évolution d’un grand nombre de variables et de leurs interactions au fur et a mesure que le système change avec le temps. Les auteurs ont élaboré un certain nombre de scénarios pour l'avenir du monde a partir de différentes hypothèses. Ils ont constaté que, a moins que des mesures spécifiques ne soient prises, l'économie mondiale tend à s'effondrer à un moment donné au 21ème siècle. L'effondrement est causé par une combinaison d'épuisement des ressources, de surpopulation et de pollution croissante (ce dernier élément que nous verrions aujourd'hui comme liés au réchauffement climatique).
dimanche 4 septembre 2011
The Tragedy of the Commons
La " Tragedy of the Commons" ou en français "Tragédie des biens communs" est un concept d’économistes née des travaux de Garrett Hardin qui dit en gros que , l'intérêt rationnel de chaque individus vis a vis d'un biens communs librement accessible et qui n’appartiennent a personne est de l'exploiter avant les autres et donc que la surexploitation ou même l'épuisement des biens communs est un mécanisme purement rationnel au niveau individuel même si destructeur au niveau collectif. La conclusion en est dans ce cas que l'intérêt collectif n'est pas la somme des intérêts individuels.
Par exemple, des villageois qui se partagent un champ de pâture sont incités à le surexploiter : chacun a intérêt à y faire paître le plus grand nombre possible de ses vaches, puisque le champ ne lui appartient pas, et que le coût lié à son usure est partagé avec tous les autres éleveurs.
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paturage sur les hauts plateaux ethiopiens 1999 |
En 2009, Elinor Ostrom a reçu le prix Nobel d'économie pour avoir montrer qu'une troisième voie existait depuis longtemps et presque partout dans le monde. De multiples collectivités ont trouve des systèmes autres, des arrangements institutionnels pour gérer - de manière économiquement optimale - des biens commun. Elle a également souligné que, malgré de nombreux succès, les hommes sont également responsables d'un nombre important d'effondrements environnementaux. Son travail actuel met en avant le caractère multifactoriel des interactions entre les hommes et les écosystèmes et le fait qu'il n'y pas de solution unique capable de résoudre tous les problèmes que pose la gestion commune de ces écosystèmes.
NB: C'est un peu par le raisonnement de Garrett Hardin que les économistes, face au réchauffement climatique, c.a.d face au problème de l'épuisement d'une ressource (la capacité de la biosphère a absorber le Co2) proposer comme solution de donner un prix au Co2.
mercredi 20 avril 2011
The Story of Stuff
Un petit film court très bien fait sur l'économie matérielle ou "l'histoire des choses"
dimanche 10 janvier 2010
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