Le site allemand mundraub.org invite les gens à étiqueter les arbres fruitiers oubliés sur une carte interactive et a localiser les arbres existants qui peuvent être récoltées. Dans les deux premières années qui ont suivi le lancement du site en 2009, plus d'un demi-million de personnes ont consulté le site, et plusieurs centaines contribuent activement à la carte d'arbres fruitiers. La carte recense aujourd'hui environ 3.000 «lieux de découverte , ce qui correspondent à peu près à 20.000 ou 30.000 arbres. Est ce que la redécouverte du fruit commun grâce a ce site, une autre confirmation des théories de la lauréate du prix Nobel Elinor Ostrom sur la question de l'auto-gestion des biens communs par la communauté ?
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mardi 25 juin 2013
jeudi 13 décembre 2012
Solution : Fermes verticales
Un épisode de Ecopolis, un documentaire de Discovery Channel traitant des fermes verticales. Comme tout bon documentaire "cornucopien", les fermes verticales sont présentées comme la SOLUTION et sans en aborder les éventuels problèmes ou limitations.
Quel problème est-ce que ça résout ? le problème du transport ? de la disponibilité des terre ?
N’étant pas agronome, je ne peux avoir un vrai avis sur les possibilités réelles de cette idée mais intuitivement on peut imaginer que c'est une solution qui ne fait que répondre au problème de disponibilité des terre en augmentant le besoins en énergie de l'agriculture. La disponibilité des terres n'est un problème que si l'on souhaite continuer l'étalement urbain dans un contexte de marché foncier tendu. Ou c'est un problème si l'on est a Singapour. De fait, c'est le lieu ou sont effectuées ces recherches.
vendredi 5 octobre 2012
Dust Bowl
Qui dit années trente dit de "Al capone" ou "grande dépression" ? Par contre, avez vous déjà entendu parlé du "Dust Bowl" qui sévit à la même époque ?
Ce fut une série de tempêtes de poussière, véritable catastrophe écologique qui a touché, pendant près d'une décennie, la région des Grandes Plaines aux États-Unis et au Canada dans les années trente. Pres de 3 million de personnes ont été obligées de migrer. Des images impressionnantes, une leçon écologique (cette catastrophe serait due au surlabourage, c'est-à-dire à un abus dans l'utilisation du labour occasionnant une érosion très importante) et pourtant j'ai du attendre 2008 pour en entendre parler pour la première fois dans le documentaire The American Future: A History.
La mémoire collective est très sélective.
lundi 14 mai 2012
Urbanisme et bouffe
Un site très intéressant résumant le livre "Hungry City" de Carolyn Steel sur la ville et la bouffe. Beaucoup de chose à dire sur le sujet, de la manière dont les villes se sont fondées en relation
à un territoire agricole, au fait que les transports, les rues se sont façonnés suivant la manière dont on apportait la nourriture en ville, du marché à la table et aux déchets..., nos villes ne se sont affranchit très récemment de la bouffe grâce à l’énergie abondante.
![]() |
http://www.hungrycitybook.co.uk/index.htm |
Un petit extrait du TED talk ci dessous :
Et, en fait, si vous regardez la carte de n'importe quelle ville construite avant l'ère industrielle, vous pouvez suivre la trace de la nourriture qui y entre . Vous pouvez voircomment elle a été physiquement façonnée par la nourriture, à la fois par la lecture des noms de rues, qui vous donnent beaucoup d'indices. Friday Street, dans une vie antérieure, etait l'endroit où vous alliez pour acheter votre poisson le vendredi. Mais aussi il faut s'imaginer qu'elle etait rempli de nourriture. Parce que les rues et les espaces publics étaient les seuls endroits où la nourriture était achetée et vendue.
Et si l'on regarde une image de Smithfield en 1830 vous pouvez voir que cela aurait été très difficile de vivre dans une ville comme ça et ne pas être conscients de l'endroit où votre nourriture provenait. En fait, si vous étiez en train de déjeunerdimanche, il y avait des chances que vous ayez entendu meugler ou bêler devant votre fenêtre environ trois jours plus tôt. Donc, c'était évidemment une ville organique, qui faisait partie d'un cycle biologique. Et puis, 10 ans plus tard, tout a changé.
Ceci est une image de Great Western en 1840. Et comme vous pouvez le voir,quelques-uns des premiers passagers du train étaient des porcs et des moutons.Donc, tout d'un coup, ces animaux ne marche plus au marché. Ils sont abattus hors de la vue et de l'esprit, quelque part a la campagne. Et ils arrivent dans la ville par chemin de fer. Et cela change tout. Pour commencer, cela permet pour la première fois de faire croitre des villes, vraiment de toute taille et de forme, en tout lieu. Les villes etait habituellement contrainte par la géographie, elles avait l'habitude d'avoir àchercher leur nourriture par le biais de très difficiles moyens physiques. Tout d'uncoup, elles se sont effectivement émancipé de la géographie.
mardi 27 mars 2012
A River of Waste (2009)
Un documentaire sur les fermes industrielles au US. Bien qu'un peu artisanal, ce documentaire a le mérite d'en lister tous les risques et nuisances ainsi que le lobbying des grands groupes auprès du congres américain.
- ammoniaque, pollution des terres.
- antibiotique, risque bactériologique.
- hormone de croissance
- émanations et odeurs
- souffrance animale
- risque sanitaire et alimentaire
- arsenic
- grippe aviaire déchets & phosphate
mardi 3 janvier 2012
Small is beautifull (2010)
Documentaire de 2010 à base d'interview sur les thèmes des politiques agricoles, de l'agriculture intensive, de la PAC...etc. Ce documentaire n'est pas un documentaire sur "la malbouffe" mais plutôt sur "l'agriculture paysanne".
disponible en entier sur Dailymotion :
Small is beautiful _1/6 by Darwin_Kayser
dimanche 11 décembre 2011
Solutions locales pour un désordre global (2010)
Un bon documentaire de Coline Serreau sur les problèmes, des paysans sans terre, de la dégradation des sol, des pesticides, des engrais industriels, de la confiscation et des semences et de la perte de diversité.
Plus de détail sur le site officiel
Dans quatre pays France, Brésil, Inde, et Ukraine, elle interview de gens engages dans leurs actions sur ces sujets :
- Dominique guillet (France)Fondateur de Kokopelli, association qui milite pour la sauvegarde de la biodiversité des semences, Il a compris depuis toujours que le salut de l’humanité passait par le respect de la terre. A la fin des années 80, il fonde la société Deva, qui produit et commercialise des élixirs floraux.
- Vandana Shiva, (Inde)Physicienne et épistémologue, diplômée en philosophie des sciences, Vandana Shiva est l’une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes dans le monde. Elle milite notamment pour la défense de l’agriculture paysanne et biologique face à la politique d’expansion sans limite des multinationales agro-alimentaires et aux effets pervers du génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie, c’est-à-dire l’appropriation par les firmes agro-chimiques transnationales des ressources universelles, notamment les semences. Elle dirige la "Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy".
- Ana Primavesi (Bresil)Ingénieur agronome, docteur, professeur en gestion des sols de l’université de Santa Maria (Etat de Rio Grande do Sul), auteur de 85 travaux scientifiques publiés dans des revues nationales et internationales, de 8 livres scientifiques et techniques (et co-auteur de 3 autres) et a écrit 431 articles dans des revues techniques nationales et internationales. Elle est co-fondatrice des associations suivantes : Agricultura Orgânica do Brasil (AAO), l’IFOAM d’Amérique Latine, Movimento Agro-Ecológico da América Latina (MAELA Movimento Brasileiro de Agro-Ecologia)
- Philippe Desbrosses (France)Agriculteur, docteur ès sciences de l’Environnement à Paris VII, Philippe Desbrosses est directeur du Centre Pilote de la Ferme de Sainte-Marthe et président d’Intelligence Verte (association pour la promotion de la biodiversité).
- Pierre Rabhi (France)Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agriculture écologique. Très tôt confronté à la problématique de l’agriculture intensive et convaincu des impacts de cette pratique sur les écosystèmes, il décide, dans les années soixante, de développer avec sa femme un système expérimental d’agriculture écologique en Ardèche. (http://www.colibris-lemouvement.org, http://www.terre-humanisme.fr)
- Joao Pedro Stedile (Bresil)Économiste et activiste social brésilien. Il est membre de la coordination nationale du Mouvement des Sans-Terre (MST), dont il est également l’un des fondateurs. «Gaúcho» (gardien de troupeaux) de formation marxiste, il est l’un des principaux défenseurs d’une réforme agraire au Brésil.
- Serge Latouche (France)Serge Latouche est diplômé en sciences politiques, philosophie et sciences économiques, il est un des penseurs et des partisans les plus connus de la décroissance et tente de conceptualiser l’après développement dans «un combat généralisé et organisé contre le mode de vie, devenu insoutenable, à l’échelle mondiale».
- Devinder Sharma (Inde)
Ingénieur agronome, analyste des politiques alimentaires et commerciales, journaliste et écrivain. Expert des questions alimentaires, il consacre sa carrière à dénoncer les mythes de l’agriculture industrielle.(articles). - Claude & Lydia Bourguignon (France)
Chercheurs en agrobiologie, ils ont quitté l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) suite à un désaccord avec les orientations et les thèmes de recherches de cet institut. Après leur départ, Ils ont créé en 1990 leur propre laboratoire de recherche et d’analyses en microbiologie des sols LAMS. Dans ce laboratoire, ils mesurent l’activité biologique des sols agricoles et constatent que celle-ci ne cesse de baisser à travers le monde ; en Europe, 90 % de leur activité biologique a été détruite. - Antonetsi Semen Sviridonovitch, (Ukraine)Agriculteur, fondateur d'Agroecologhia. A l'époque de l'URSS, il était directeur d'un kholkoze en Ukraine. Après la guerre, avec la révolution agricole et industrielle, Moscou lui envoie des produits à mettre dans les champs (dont du DDT) afin de prémunir les plantations contre les maladies, et d'augmenter les rendements. Il a vues les femmes qui s'occupent traditionnellement de la terre tomber malades et développer de graves maladies de peau. Il a ainsi décidé que, “de son vivant, personne n'utiliserait plus ces produits” et a consacré toute son intelligence et son énergie à développer des techniques culturales respectueuses de la santé des kholkoziens et de la terre qui les nourrit. A l'époque les autorités ont accepté son choix, à condition qu'il tienne le plan. En agriculture bio, non seulement il a tenu le plan mais avait souvent les meilleurs rendements du district.
- Emmanuel Bailly : (France)
Invente du concept d'Ecoregion© et créateur de divers outils, dont l'Indice de Souveraineté Alimentaire© (ISA), un indicateur permettant d'identifier et de comparer l'offre et la demande alimentaire d'une population sur un périmètre déterminé.
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