dimanche 24 octobre 2010

La Contre-productivité (Ivan Illich)

Le concept de contre-productivité décrit un phénomène embarrassant : lorsqu'elles atteignent un seuil critique (et sont en situation de monopole) les grandes institutions de nos sociétés modernes industrielles s'érigent parfois sans le savoir en obstacles à leur propre fonctionnement : la médecine nuit à la santé (tuant la maladie parfois au détriment de la santé du patient), le transport et la vitesse font perdre du temps, l'école abêtit, les communications deviennent si denses et si envahissantes que plus personne n'écoute ou ne se fait entendre, etc.

Penseur de l'écologie politique, il lutta contre le système automobile et tous les moyens de transports trop rapides qu'il jugeait aliénants et illusoires. Il avait par exemple calculé qu'en prenant en compte le temps moyen passé à travailler pour acquérir une automobile et faire face aux frais qui y sont liés et non seulement le temps passé à conduire celle-ci, la vitesse du bolide était de 6 km/h. En effet, un Américain consacrait en moyenne, durant les années 1970, 1 600 heures par an pour sa voiture et ne parcourait que 10 000 kilomètres durant l'année . Illich était aussi contre nos systèmes de santé et l'école obligatoire, qu'il considérait comme outils non-conviviaux.

samedi 23 octobre 2010

La convivialité (Ivan Illich)

Ivan Illich a créé le concept de convivialité pour faire la distinction entre l'outil qui asservit et l'outil qui libère. Dans les société industrielle on a souvent l'impression que 'homme est esclave de la machine plutôt que l'inverse.
L'outil juste répond à trois exigences : il est générateur d'efficience sans dégrader l'autonomie personnelle, il ne suscite ni esclaves ni maîtres, il élargit le rayon d'action personnel. L'homme a besoin d'un outil avec lequel travailler, non d'un outillage qui travaille à sa place. Il a besoin d'une technologie qui tire le meilleur parti de l'énergie et de l'imagination personnelles, non d'une technologie qui l'asservisse et le programme.
Je crois qu'il faut inverser radicalement les institutions industrielles, reconstruire la société de fond en comble. Pour être efficient et rencontrer les besoins humains qu'il détermine aussi, un nouveau système de production doit retrouver la dimension personnelle et communautaire. La personne, la cellule de base conjuguent de façon Optimale l'efficacité et l'autonomie : c'est seulement à leur échelle que se déterminera le besoin humain dont la production sociale est réalisable.

vendredi 22 octobre 2010

Le Monopole radical (Ivan Illich)

Le monopole radical est un concept invente par Ivan Illich. C'est une sorte de monopole invisible. Par exemple si Coca-Cola a le monopole sur les sodas dans une ville, ce n'est pas si grave, on peut boire autre chose que des sodas. Par contre, si quand on a soif, on a pas d'autre choix que d'acheter une boisson en canette ou en petite bouteille plastique, et ce quel que soit la marque,  c'est un monopole radical et c'est plus grave.

Nous sommes en quelque sorte victimes de nombreux monopole radicaux sans même nous en rendre compte. Par exemple, la voiture a une sorte de monopole radical sur la mobilités, puisque dans de nombreuse ville, l'urbanisme a évolue de tel manière que petit a petit, on ne peut plus vivre sans voiture.

vendredi 1 octobre 2010

Damoclès

Je me rend compte que le tag Climat n'arrive qu'en sixième position dans les mots clés de ce blog alors que c'est probablement la plus menaçante des épées de Damoclès qui nous pendent au dessus de la tête !!



Même si de toute façon les problèmes sont tous liés, il faut que je rectifie la chose !!