mercredi 29 août 2012

Serge Latouche sur le développement durable.

Qu'est ce que développement durable?  le premier coup de volant d'un changement de direction radical de nos société ? Ou a l'inverse, Un mot fourre tout qui permet de continuer à faire comme si de rien n’était en faisant juste quelques ajustement à la marge ?  


Pour Serge Latouche, c'est plutôt la deuxième idée : une dernière tentative de sauver une civilisation industrielle qui court  à  sa perte :

samedi 25 août 2012

Serge Latouche

Serge Latouche, un des penseurs de la décroissance.



La décroissance, il faut être clair, c'est un slogan. Ce n'est pas un concept et donc ce n'est pas quelque chose de symétrique de la croissance. On a fait des théories de la croissance, il n'y a pas de théorie de la décroissance. La décroissance, c'est un slogan qui est fait en quelque sorte pour casser la langue de bois dominante de l'idéologie de la croissance. Si l'on voulait être rigoureux, il faudrait parler d'accroissance comme on parle d'athéisme. Et d'ailleurs, c'est très précisément d'une religion qu'il s'agit. La croissance est une véritable croyance et donne lieu à un véritable culte avec ses rituels consuméristes. Alors parler de décroissance, c'est dire, bon une croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini. Tous les problème écologiques, sociaux, culturels sont engendrés par la croissance, il faut sortir de cette mécanique un peu infernale, donc le mot décroissance a un coté  un peu provocateur.

lundi 20 août 2012

Loi des rendements décroissants

La  loi des rendements décroissants est à l'origine une lois économique. C'est assez intuitivement l’idée que, dans toute production, l'on commence généralement par le plus facile : on ramasse les fruits les plus bas en premier, les terres les plus fertiles sont les premières mises en culture, les améliorations les plus efficaces des objets techniques sont faites en premier...etc.  
Dans tous les processus de production, augmenter un facteur de production, tout en maintenant les autres constants, à un certain point, rapportera moins par unité de production.
Donc chaque bras ajouté à la cueillette sera moins productif que le précédent, chaque éolienne supplémentaire installée le sera dans une zone moins propice, chaque euro investit dans l’amélioration du moteur à explosion sera moins efficace que le précédent. La conclusion en est que sans rupture technologique, le progrès plafonne. 




Appliqué à la production de pétrole et de minerais, c'est l'idée que l'on a déjà mis en production les champs pétroliers les plus facile mais que l'on arrive à un point ou on est obligé de forer sous la mer  à de grande profondeurs, on est obligé d'utiliser des pétroles nécessitant des raffinages plus complexes, de produire les sables bitumineux , de ré-ouvrir des mines qui étaient considérées ineconomiques...etc. Ce phénomène est à l'oeuvre dans le plafonnement de la production pétrolière mais n'est pas pris en compte par les économistes qui parlent de réserves mais pas de qualité des réserves. C'est la raison pour laquelle il ne faut jamais écouter un économiste qui parle de ressource. Les économistes libéraux considèrent que les ressources sont par définitions, infinies ou substituables. Pour eux, toute limite écologique est niée au nom de cet optimisme béat.

On retrouve aussi cette idée de rendement décroissant dans les concepts de Joseph Tainter. Il a en quelque sorte généralisé cette loi par son idée que la complexification des civilisations (complexification que l'on peut assimiler au développement) obéit à cette loi des rendements décroissant. Pour lui, chaque nouvelle couche de complexité apporte au début de grand bénéfices à la société dans son ensemble et permet de résoudre des problèmes... mais arrive un point ou chaque nouvelle couche de complexité apporte de moins en moins de bénéfices jusqu'à ce que cette civilisation ne puisse plus résoudre le moindre nouveau problème et s'effondre.

mercredi 1 août 2012

EPEAT

Note : faire attention la prochaine fois que j’achète du matériel informatique non seulement à la consommation mais aussi à l'ensemble du cycle de vie.

EPEAT : Standard environnemental pour le matériel électronique.





Les critères EPEAT reflètent plusieurs catégories d'attributs environnementaux qui couvrent le cycle de vie complet des produits électroniques :
  • Réduction / élimination des matériaux respectueux de l'environnement
  • Choix des matériaux
  • Conception pour la fin de la vie
  • Produit longévité / prolongation de la vie
  • Conservation de l'énergie
  • Fin de vie de gestion
  • Performance de l'entreprise
  • Conditionnement