Le mythe de la machine est un livre de
Lewis Mumford,
un historien américain, spécialisé dans l'histoire de l'urbanisme, de la technologie et de la science.
PS : si vous pensez que le texte ci-dessous est un copié -collé de wikipedia, vous avez raison mais j'ai le droit puisque j'ai fait l'effort de rédiger cette page de wikipedia à partir de la version anglaise.
Mumford défendait l’idée que ce qui définit l'humanité, ce qui met l’humains à part des animaux, n’est pas principalement notre utilisation des outils (technologie), mais notre utilisation du langage (symboles). Il était convaincu que le partage d'informations et d'idées entre les participants des sociétés primitives était complètement naturelle au début de l'humanité et a manifestement été le fondement de la société telle qu'elle est devenue, plus sophistiquée et complexe. Il avait l'espoir d'une poursuite de ce processus d'information "pooling" dans le monde alors que l'humanité avance vers l'avenir. [5]
Le choix de Mumford du mot «technique» à travers son travail a été délibérée. Pour Mumford, la technologie est une partie de la technique. En utilisant la définition élargie de la tekhnê grec, qui signifie non seulement la technologie mais aussi l'art, l’habileté et la dextérité, la technique se réfère à l'interaction d'un milieu social et de l'innovation technologique - la "volonté, les habitudes, les idées, les objectifs" ainsi que "les processus industriels "d'une société. Comme Mumford l’écrit au début de Technics et civilisations », d'autres civilisations ont atteint un degré élevé de compétence technique, sans, apparemment, être profondément influencée par les méthodes et les objectifs de la technique."
Megatechnics :
Dans Le Mythe de la machine, Mumford critique la tendance moderne de la technologie, qui met l'accent sur une expansion constante et illimitée et sur la production et le remplacement. Il explique que ces objectifs vont à l'encontre de la perfection technique, de la durabilité, de l'efficacité sociale et, globalement, de la satisfaction humaine. La technologie moderne- qu'il appelle «megatechnique élude la production durable, la qualité en poussant au remplacement prématuré des objets techniques grâce a des dispositifs comme le crédit à la consommation, les design non-fonctionnel et défectueux, l’obsolescence programmée, ou encore des changements de mode fréquent et superficiels". «Sans incitation constante par la publicité", explique t-il, "la production ralentirait et se stabiliserait à la demande de remplacement normal. Sinon de nombreux produits pourraient atteindre un plateau de conception efficace qui n’exigerait que des modifications minimes d'année en année."
Biotechnics :
Par opposition à cette megatechnics, Mumford décrit un modèle organique de technologie, ou Biotechnics. Les systèmes biologiques se dirigent vers «la richesse qualitative, l'amplitude, l'espace, et l'absence de pressions quantitatives ou de surpeuplement. L’auto-régulation, l'auto-correction, et l'auto-propulsion sont autant de propriété intégrante des organismes que la nutrition, la reproduction, la croissance et la réparation ». La biotechnics modèle la vie en cherchant l'équilibre, la complétude et l'exhaustivité.
Polytechniques contre monotechnics :
Une idée clé, introduite dans Technics et civilisations (1934) était que la technologie est a double tranchant :
Si polytechnique, elle engage de nombreux modes de technologie différents, fournissant un cadre complexe pour résoudre les problèmes humains.
Si monotechnique la technologie existe pour son propre intérêt, ce qui opprime l'humanité puisqu’elle évolue le long de sa propre trajectoire.
Mumford a souvent critiqué les réseaux de transport de l'Amérique moderne comme étant «monotechnique dans leur dépendance aux voitures. Les automobiles deviennent des obstacles pour les autres modes de transport, comme la marche, la bicyclette et les transports en commun, parce que les routes qu'elles utilisent consomment tellement d'espace et sont un tel danger pour les personnes. Mumford explique que des milliers de mutilés et de morts chaque année en raison d'accidents d'automobiles sont comme un «sacrifice rituel» de la société américaine en raison de sa dépendance extrême vis a vis du transport routier.
Megamachines :
Mumford se réfère également à de grandes organisations hiérarchiques comme des megamachines, une machine en utilisant les humains comme composants. La plus récente Mégamachine se manifeste, selon Mumford, dans l’energie nucléaire technocratique. Mumford utilisa les exemples des complexe énergétiques de l'URSS et des États-Unis représenté respectivement par le Kremlin et le Pentagone. Les constructeurs de Pyramides, l'Empire romain et les armées des deux guerres mondiales en sont des exemples antérieurs.
Il explique que l'attention méticuleuse à la comptabilité et de la normalisation, et l'élévation des chefs militaires au statut divin sont des caractéristiques spontanée des megamachines a travers l'histoire. Il cite des exemples tels que le caractère répétitif des peintures égyptiennes, qui montrent des Pharaons élargit ou encore l'affichage public des portraits élargie de dirigeants socialistes tels que Mao Zedong et Joseph Staline. Il cite également la prévalence écrasante des documents comptables quantitatifs entre survivants des fragments historiques, de l'Egypte ancienne à l'Allemagne nazie.
Il est necessaire pour la construction de ces megamachines qu’il y ait une énorme bureaucratie d’humains qui agissent comme des «servo-unités», travaillant sans l'implication éthique. Selon Mumford, les améliorations technologiques telles que la ligne d'assemblage, ou les communications mondiale instantanée et sans fil, peuvent facilement affaiblir les barrières psychologiques à certains types d'actions discutables. Un exemple qu'il utilise est celui d'Adolf Eichmann, le fonctionnaire nazi qui a mené la logistique derrière l'Holocauste. Mumford désigne collectivement les personnes désireuses d'effectuer tranquillement les objectifs extrêmes de ces megamachines comme des «Eichmanns».
L'horloge comme le héraut de la révolution industrielle :
Une des études les plus connus de Mumford est celle sur la façon dont l'horloge mécanique a été développé par les moines au Moyen-Âge et ensuite adopté par le reste de la société. Il voyait ce dispositif comme l'invention clé de toute la Révolution industrielle, contrairement à l'avis commun qui serait que la machine à vapeur occuperait le poste principal. Il écrit: «L'horloge est une pièce de machinerie dont le « produit » en sont les secondes et les minutes."
La civilisation urbaine :
Dans son livre influent La ville dans l'Histoire, Mumford explore le développement de la civilisation urbaine. Fortement critique de l'étalement urbain, Mumford soutient que la structure des villes modernes est partiellement responsable de nombreux problèmes sociaux que l’on trouve dans la société occidentale. Bien que sur un ton pessimiste, Mumford soutient que la planification urbaine devrait insister sur une relation organique entre les personnes et leurs espaces de vie.
Mumford utilise l'exemple de la cité médiévale de base pour la «ville idéale», et affirme que la ville moderne est trop proche de la ville romaine (la tentaculaire mégalopole) qui s'est terminée par un effondrement,. Si la ville moderne poursuit dans la même veine, Mumford soutient, qu’elle rencontrera le même sort que la ville romaine.
Mumford a écrit de maniere critique sur la culture urbaine croyant que la ville est «un produit de la terre ... un fait de nature ... une méthode d'expression de l'homme ". En outre Mumford iddentifia les crises qui affligent la culture urbaine, se méfiant de l'industrie financière croissante,des structures politiques, craignant que la culture des communautés locales n'était pas encouragée par ces institutions. Mumford craignait "la finance métropolitaine," l'urbanisation, la politique et l'aliénation.
«La conception physique des villes et leurs fonctions économiques sont secondaires à leur relation à l'environnement naturel et aux valeurs spirituelles de la communauté humaine."