jeudi 27 décembre 2012

Solution : Open Monnaie


Ci-dessous, la 7ème partie qui fait comprendre le lien entre open monnaie et économie circulaire : "how money patterns the ways things move"

 

Michael Linton, originaire du Royaume-Uni, a joué un rôle actif dans le développement des monnaies communautaires depuis 1982 quand il a conçu et commencé la première LETSystem de la vallée de Comox, dans l'ouest du Canada. Auparavant, et brièvement, il était un physicien, ingénieur chimiste, programmeur informatique, diplômé d'études supérieures commerciales (MBA), chercheur en psychologie, chauffeur de camion, moniteur de ski, enseignant, charpentier, pêcheur, bûcheron et le détaillant. Il est maintenant un architecte systèmes, travaillant principalement sur des systèmes pour une société ouverte.

dimanche 16 décembre 2012

Solution : systèmes monétaires alternatifs et économie circulaire



En quoi les monnaies alternatives sont un instrument de développement durable ? Le principe des systèmes monétaires alternatif part des constatations suivantes :
  • Le système monétaire actuel n'est pas neutre comme on pourrait le croire. Il joue un rôle devenu comparable à celui d'un système d'exploitation d'ordinateur (Operating system), qui freine toute alternative et qui fait fonctionner le monde dans une même direction donnée, qui n'est donc pas neutre, est basé sur des taux d'intérêt et une tendance au monopole.
  • Ce système monétaire classique organise un flux continue d'extraction des ressources : puisque la monnaie émise à un bout de la chaîne doit correspondre au bien produits à l'autre bout, le système incite donc à produire ou extraire le maximum de ressources (qui vis-a-vis du système n'ont aucune valeur tant qu'elle ne sont pas "produites") pour les transformer en monnaie (qui vis à vis de ce système est le vrai moyen de stocker la valeur). 
  • Dans le contexte de la mondialisation, ce système survalorise une certaine forme de compétitivité (avec ses propres règles qui échappent aux États et individus) au detriment d'autres formes de compétitivité  Cette monnaie classique survalorise aussi la rentabilité de court-terme et favorise la concentration des richesses et elle a acquis un fort pouvoir centralisateur (via les banques centrales, européennes, mondiales...)
  • Au delà même du problème des ressources, vis a vis de ce système monétaire classique, tout ce qui n'est pas monétisé n'a pas de valeur. Comme le montre le fait que le PIB (qui ne fait que comptabiliser les échanges monétaire) ne comptabilise pas le vrai patrimoine naturel ou culturel, les biens et ressources non marchands, et les richesses et compétences humaines et sociales ou, à l'inverse, comptabilise des chose qui vont à l'encontre du bien être et la qualité de vie.

En créant des systèmes monétaires parallèles (monnaies locales ou régionales, monnaies-temps, systèmes d’échange locaux, monnaies d’entreprise, ou encore monnaies fiscales), on peut intégrer des règles différentes au système monétaire qui peuvent en quelque sorte orienter l’économie dans une direction autre On peut donc avoir pour but de renforcer l’économie locale, ou d'orienter la consommation vers les biens durables, ou de construire des réseaux d’entraide, ou encore d'offrir un surplus de pouvoir d’achat aux populations en difficultés ; On peut avoir aussi plusieurs objectifs la fois :
  • Si l'on incluent le principe de la monnaie fondante, une dévaluation intentionnelle de la monnaie à travers le temps, semblable à un « taux d'intérêt négatif ». La monnaie circule plus vite, ce qui favorise la circulation et les échanges locaux, d'éducation, de technologies partagées, de services de santé.etc mais sans inciter à la production des ressources pour un gain monétaire.
  • Si l'on crée une monnaie en parallèle de la monnaie nationale, cela permet de définir une sphère de pouvoir d’achat particulière. On peut ainsi limiter cette sphère de pouvoir d'achat aux produits locaux ou aux produits biologiques, ou équitables...etc
  • Si la limitation de la monnaie est locale elle permet  à une communauté d'utiliser pleinement ses ressources productives existantes, tout spécialement la force de travail inemployée, ce qui a un effet catalytique sur le reste de l'économie locale.
  • Une monnaie alternative peut comptabiliser la consommation d’énergie et récompenser les consommateurs responsables, ou encore réunir un réseau d’entreprises qui s’octroient du crédit entre elles-mêmes, etc.
  • Si une monnaie alternative utilise la valeur temps par exemple, elle peut devenir un moyen créatif de révéler un potentiel social inexploité. La société n'utilise qu'une faible part de ses ressources et de ses opportunités. Pratiquement chacun possède des connaissances sous-employées, des aptitudes et du temps qui peuvent être utilisées de manière productive. La plupart des fabricants et des services ont des machines ou une capacité sous-employés. 
  • Une monnaie alternative peut-être un moyen de favoriser une vie active avec moins d’heures de travail "classique" mais avec plus d’activités « annexes » qui sont utiles socialement. 


Rapport Brundtland

Un petit copié/collé de wikipedia :

Le Rapport Brundtland, officiellement intitulé Notre avenir à tous (Our Common Future), est une publication rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. Utilisé comme base au Sommet de la Terre de 1992, le rapport a popularisé l'expression de « développement durable » et a notamment apporté la définition communément admise du concept.

Le rapport définit le concept ainsi :
Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. 

jeudi 13 décembre 2012

Solution : Fermes verticales

Un épisode de Ecopolis, un documentaire de Discovery Channel traitant des fermes verticales. Comme tout bon documentaire "cornucopien", les fermes verticales sont présentées comme la SOLUTION et sans en aborder les éventuels problèmes ou limitations.

Quel problème est-ce que ça résout ? le problème du transport ? de la disponibilité des terre ?

N’étant pas agronome, je ne peux avoir un vrai avis sur les possibilités  réelles de cette idée mais intuitivement on peut imaginer que c'est une solution qui ne fait que répondre au problème de disponibilité des terre en augmentant le besoins en énergie de l'agriculture. La disponibilité des terres  n'est un problème que si l'on souhaite continuer l'étalement urbain dans un contexte de marché foncier tendu. Ou c'est un problème si l'on est a Singapour.  De fait, c'est le lieu ou sont effectuées ces recherches.




vendredi 7 décembre 2012

Solution : consommation collaborative



La consommation collaborative décrit les nouveaux systèmes d'échange, de partage, de troc. Il s'agit de l'invention de nouvelles formes de commerce et de location à travers les dernières technologies et les places de marché peer-to-peer. Les technologies de l'information font que des processus et des échelles dans l'échange qui n’était pas possible auparavant le deviennent.

En quoi est ce que ça fait partie des "green-tech" ? On peut dire que ça va dans le sens d'une économie plus durable de deux manières : 
  • c'est un antidote à l’obsolescence programmée : quelqu'un qui possède un objet pour pouvoir le louer aura plutôt tendance à choisir cet objet en fonction de sa durabilité.
  • c'est une économie plus dématérialisée où la possession des objets est moins centrale que le service que rendent ces objets. Typiquement : "Je n'ai pas besoin d'une perceuse : j'ai besoin d'un trou dans mon mur".

Voir collaborative consumption.com ou consocollaborative.com.

En voyant par exemple certaines conférences de TED sur ce sujet, on se rend compte a quel point c'est à la mode. Cependant, au delà du hype, il y a bien un risque que la "consommation collaborative" ne devienne au final qu'une manière de marchandiser des choses qui étaient jusqu'alors gratuite, à l'image de l’auto-stoppeur qui devient covoitureur. Voir sur ce sujet un très bon article sur internetactu.

dimanche 2 décembre 2012

Dr. Dennis L. Meadows

Dr. Dennis L. Meadows est un des auteur du rapport "Limits to growth".
Il parle ici de son parcours, de son éthique personnelle et surtout de l'histoire de ses recherches et du rapport du club de Rome.




Voici un petit extrait très intéressant concernant ce qu'il appelle les problèmes simples et les problèmes compliqués :

On est au point rouge et on veut aller au point vert . Dans le cas des problèmes simples, les mesures à prendre à long terme semble également bonne à court terme (au moment de la prochaine évaluation)


On est au point rouge et on veut aller au point vert . Dans le cas des problèmes complexesl'action qui semble rendre les choses meilleurs à court terme est très mauvaise sur le long terme 

Mes schémas sont très génériques. Ils pourraient illustrer par exemple le probleme d'essayer de perdre du poids, de réduire les émissions, de réduire la dette, ou tout autre objectif d'une personne, d'une communauté ou d'une nation. La plupart des politiciens et la plupart des économistes, la plupart des marchés réagissent très bien face à des problèmes faciles, parce que les mesures à prendre à long terme semble également bonne à court terme (au moment de la prochaine évaluation). Malheureusement, il existe d'autres types de problèmes : des problèmes difficiles. Dans les problèmes difficiles, l'action qui semble rendre les choses meilleurs à court terme est très mauvaise sur le long terme - et inversement. Maintenant, que faisons-nous face à ces problèmes complexes ? Qu'est-ce que le politicien fait si il va bientôt y avoir une autre élection? Qu'est-ce qu'un marché faire si le taux d'actualisation signifie que les coûts à long terme, ne compte pas. Qu'est-ce qu'un citoyen fait s'il pense qu'il va déménager l'année prochaine et ne sera pas ici quand ces problèmes arriveront ? 

Si je veux améliorer ma situation énergétique, je dois faire que la situation énergétique semble s'aggraver à court terme, d'une manière ou d'une autre. Par exemple, je pourrais lever des impôts, établir des quotas, imposer des normes juridiques sur l'efficacité de l'automobile. D'une manière ou d'une autre, il est nécessaire d'augmenter les coûts de l'énergie à court terme, afin de rendre les coûts d'énergie moindre dans le long terme. La plupart des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, comme le changement climatique, sont des problèmes difficiles dans ce sens. 

Comment peut-on convertir différents problèmes en des problèmes faciles? Comment pouvons-nous obtenir de notre société de traiter des questions difficiles de manière automatique et constructive. Vous devez d'abord accroître l'horizon temporel. Vous devez repousser la période de planification assez loin pour que les gens commencent à voir la différence entre la politique qui semble bonne maintenant et celle qui résout réellement le problème. La Planification à long terme fait cela. Et la deuxième chose est de donner aux gens une compréhension sophistiquée sur le comportement de systèmes complexes. Beaucoup de gens ne peuvent pas imaginer qu'une action qui produit des avantages immédiats, peut en quelque sorte à l'avenir être un désastre. Leur compréhension des comportements les conduit à croire que tout ce qui croit dans le court continue à augmenter dans le long terme.

Solution : Amory Lovins et l'" Integrative Design"


Amory Lovins, est une sorte de gourou des green tech, fondateur du Rocky Mountain Institute.

Dans cette video : Amory B. Lovins: Big Savings Through Integrative Design, il promeut ce qu'il appelle "Integrative Design", que l'on pourrait traduire par design intégré (?) et qui consiste en un processus de conception impliquant tous les intervenants du projet et toutes les contraintes du design et en les mettant au service de l'optimisation énergétique. (cette notion est d’ailleurs maintenant inclue dans le LEED, la certification américaine pour les bâtiments écologiques).

Son exemple typique est la manière dont, pour un bâtiment de serveurs informatiques, les ingénieurs fluides, les architectes, les entreprises, le clients et tous les autres intervenants ont travaille ensemble et ont réussit à économiser jusqu’à 40% d’énergie grâce à des astuces simples et ne coûtant rien comme par exemple en réduisant la longueur des tuyaux et le nombre de coudes dans le circuit de climatisation.